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Marlie Cappel

Biographie

Étudiante handicapée, Marlie termine présentement sa dernière année du programme de podologie à l’Institut Michener des sciences appliquées de la santé à Toronto. Avant cela, elle était inscrite au programme de formation des techniciens orthésistes et prothésistes au Collège George Brown à Toronto. Ayant occupé plusieurs emplois en orthétique et comme instructrice en sports, Marlie envisage une carrière dans le domaine de la réadaptation des blessures sportives.

Contrôler son propre destin : le travail autonome en soins de santé

Marlie Cappel, étudiante

Âgée de 24 ans, Marlie Cappel termine sa dernière année d’études en podologie (la science qui s’intéresse aux soins des pieds). Un jour, elle qui avait toujours eu du mal à l’école a reçu un diagnostic de trouble d’apprentissage. Des tests ont révélé qu’elle se classait dans la moyenne pour ce qui touche l’intelligence, la mémoire visuelle, la motricité fine ainsi que les habiletés relatives aux volets expressifs et réceptifs du langage. Les aptitudes perceptives et le sens de l’organisation comptaient parmi ses forces. Elle accusait des faiblesses sur le plan de la distractibilité, du champ d’attention, de la mémoire, des capacités d’analyse auditive, de la surconcentration et de la vitesse de traitement.

Madame Cappel a toujours accordé une grande importance au travail, qui lui procure une source d’estime personnelle. À son avis, les personnes ayant des troubles d’apprentissage possèdent souvent des forces ou des faiblesses très marquées. Pour elles, la clé de la réussite consiste à apprendre à exploiter leurs forces et à trouver une carrière qui leur convienne. À l’école secondaire, Madame Cappel a tiré le meilleur parti possible de ses forces, de ses intérêts et de ses aptitudes afin de choisir ses emplois, qui pour la plupart avaient trait aux enfants handicapés et à l’enseignement de la natation et du ski.

Madame Cappel relate les obstacles qu’elle a croisés à l’école primaire et secondaire. Bon nombre de ses expériences ont miné sa confiance et alimenté son sentiment d’isolement. Par contre, elle en a tiré la motivation de redoubler d’ardeur pour prouver à tous qu’elle saurait réussit. Elle a fait appel à de nombreux tuteurs qui l’ont aidée dans ses travaux de lecture et de compréhension. Elle a aussi découvert que les méthodes d’étude les plus efficaces consistaient à répéter sans cesse, à faire de fréquentes pauses et à subir des examens administrés par ses amis. Avant tout et par-dessus tout, elle a appris à demander de l’aide.

Après deux semaines à l’université, Madame Cappel a compris, tout comme ses parents, que ce milieu ne lui convenait pas. Elle a donc joint un programme de formation technique en prothétique et orthétique. Visant des effectifs restreints, ce programme proposait une démarche pratique axée sur le visuel et offrait un soutien personnel hors pair, ce qui correspondait aux forces de l’intéressée. Après avoir travaillé un an dans le domaine de la prothétique et de l’orthétique, Madame Cappel a découvert la podologie. Cette profession s’annonçait prometteuse sur le plan de l’assistance et du perfectionnement de l’aptitude à aider les autres. De surcroît, le profil en prothétique et orthétique de Madame Cappel et sa connaissance de l’anatomie et de la biomécanique constituaient de précieux atouts pour l’exercice d’une telle profession.

Madame Cappel croit que la podologie représente un bon choix pour les étudiants ayant des troubles d’apprentissage qui possèdent des aptitudes marquées sur le plan technique et verbal de même que sur le plan de l’entregent. Cette discipline donne accès à des emplois dans des hôpitaux et des cliniques privées, sans exclure la possibilité de se lancer à son propre compte.

Madame Cappel est en voie de terminer sa dernière année d’études en podologie, et elle songe sérieusement à fonder une entreprise, ce qui, juge-t-elle, lui procurerait un grand sentiment d’indépendance et de satisfaction. Elle occupe présentement un poste de stagiaire dans lequel elle perfectionne ses habiletés pratiques et techniques.

Madame Cappel se prononce sur les stratégies de recherche d’emploi à l’intention des personnes ayant des troubles d’apprentissage. À son avis, ces personnes doivent travailler plus fort pour réaliser leurs objectifs, mais elles ont l’avantage de connaître leurs forces et leurs faiblesses. Il est très important pour elles de se montrer persévérantes. Au moment de présenter une demande d’emploi, elles doivent absolument faire valoir leurs forces, leur acharnement et leur passion du travail.

Madame Cappel conseille aux étudiants de ne pas se convaincre qu’une initiative qui démarre péniblement ne saurait s’avérer enrichissante en bout de ligne. Il faut cependant s’assurer de choisir une avenue qui procure satisfaction.

Madame Cappel conclut en ces termes : « J’ai trébuché par le passé, et je trébucherai sans doute à l’avenir. Par-dessus tout, je dois continuer sur la voie de la réalisation de mes rêves pour atteindre la destination de mon choix. »

En célébration de 20 années