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Ateliers - Stratégies de recherche d’emploi

La préparation aux entrevues

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Sharon O’Hara

Actuellement gestionnaire, Recrutement et sélection, chez Wal-Mart Canada, Sharon a travaillé comme généraliste en RH et comme gestionnaire du recrutement tant les domaines des TI que du commerce de détail. Elle a bâti sa carrière en aidant les gens à trouver des emplois qui correspondaient à leurs compétences et à leurs aspirations. Elle détient un baccalauréat et une maîtrise en sociologie de l’Université Guelph et un certificat d’études supérieures en gestion des ressources humaines, du Collège Sheridan.

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Une entrevue est l’occasion, pour l’employeur et le chercheur d’emploi, de procéder à une évaluation mutuelle et de déterminer s’il existe des affinités à l’égard du poste disponible. Cette présentation vous donnera l’occasion de revoir les meilleurs moyens de préparer une entrevue d’emploi. Elle comprend un résumé des différentes techniques d’entrevues, des astuces pour faciliter la recherche d’emploi et permet de mieux comprendre comment arrimer votre expérience aux attentes de l’employeur. On y apprendra également ce qu’on peut attendre d’une entrevue, quels sont vos droits et ce qu’il faut dire ou non pendant l’entrevue.

Rapport

Sharon O’Hara travaille au recrutement à Wal-Mart Canada. Elle donne un aperçu des différentes formes d’entrevues que risquent de subir les participants dans le cadre de leur recherche d’emploi. De plus, elle propose des astuces utiles pour réussir à bien se présenter à d’éventuels employeurs. À son avis, « une conférence comme celle-ci offre la possibilité de se faire valoir auprès d’un employeur, et il faut donc inscrire cette expérience à son curriculum vitæ ».

Les candidats qui sont convoqués à une entrevue devraient sans tarder se renseigner au sujet de l’entreprise, du poste à pourvoir et du salaire escompté. Il y aurait lieu également de consulter la personne chargée de réaliser l’entrevue ou de procéder au recrutement, afin de tenter d’en savoir plus sur le poste ou d’obtenir tout autre renseignement pertinent. Madame O’Hara recommande aux participants de s’exercer à répondre à des questions et à parler en toute confiance de leur curriculum vitæ et de leur expérience. À cette fin, la meilleure méthode consiste à demander l’aide de parents ou d’amis pour réaliser des entrevues simulées et cerner ses propres forces et faiblesses. « De tels exercices vous aideront à surmonter la nervosité », ajoute la conférencière.

Madame O’Hara conseille aux délégués de rédiger des questions à l’intention de l’intervieweur et de se munir, pour l’entrevue, d’un exemplaire de leur curriculum vitæ et d’une liste de références professionnelles. En se préparant ainsi, les candidats démontrent aux employeurs éventuels qu’ils portent un réel intérêt à l’organisation dont ils cherchent à obtenir un emploi. De préciser Madame O’Hara, « faire du recrutement équivaut à peu près à gérer une agence matrimoniale, car il s’agit essentiellement de réunir des personnes en vue d’établir des relations fructueuses ». Exhortant les délégués à « apprendre à reconnaître un bon emploi », elle les incite à demander à la personne réalisant d’entrevue d’expliquer pourquoi elle occupe un emploi au sein de l’organisation. L’entrevue n’est pas une activité à sens unique. Au contraire, les participants y trouveront une bonne occasion de découvrir s’ils sauraient bien cadrer avec l’organisation, compte tenu de leurs buts et intérêts propres.

Sur le plan de la logistique, Madame O’Hara recommande aux participants de planifier leur trajet, de prévoir leurs besoins de transport, de se vêtir convenablement, de connaître le nom de la personne qu’ils rencontrent et, enfin, d’être à l’heure.

L’entrevue ne se veut pas une expérience intimidante, selon Madame O’Hara, qui ajoute que les employeurs qui convoquent des candidats « souhaitent que l’effort de recrutement porte des fruits ». Pour bien se préparer, les candidats ont le loisir de poser des questions sur la nature de l’entrevue qui les attend. Par exemple, en sachant au préalable qu’ils seront interrogés par un jury, qu’ils participeront à une entrevue collective ou qu’ils auront à exposer un scénario en réponse aux questions d’un intervieweur — pour ne citer que quelques exemples —, les candidats disposent déjà d’indices quant aux genres de renseignements que les employeurs tenteront de recueillir par ces méthodes d’entrevue.

Madame O’Hara lance cet appel à l’auditoire : « Soyez confiants ! Si vous êtes convoqués en entrevue, c’est parce que vos qualifications satisfont aux exigences de l’employeur ! »

Pour répondre efficacement aux questions posées lors d’une entrevue, il existe une excellente méthode désignée par l’acronyme STAR, qui signifie « situation », « tâche », « action » et « résultat ». Pour les candidats, la méthode consiste à donner à l’intervieweur un aperçu d’une situation qu’ils ont vécue, à expliquer la tâche qu’ils devaient accomplir ainsi qu’à décrire l’action qu’ils ont entreprise et le résultat qu’ils ont obtenu. De tels éléments de réponse intéresseront la plupart des intervieweurs. Par ailleurs, la méthode STAR s’avère utile lorsqu’on demande aux candidats d’exposer une situation ayant mal tourné. « Avec un peu d’entraînement, il y a moyen de tisser le récit d’un échec pour en souligner les éléments positifs », affirme Madame O’Hara. Celle-ci ajoute que l’expérience acquise en poursuivant des études, en faisant du bénévolat ou en étant membre d’un club est tout aussi valable que l’expérience de travail.

Madame O’Hara croit que, lors d’une entrevue, les participants ne devraient pas se gêner pour prendre le temps de réfléchir à la formulation de leurs réponses. « Ne vous précipitez pas pour combler un silence, car il s’agit d’une tactique à laquelle ont souvent recours les recruteurs », ajoute la conférencière. En outre, il est tout à fait acceptable de demander à l’intervieweur de répéter ou de reformuler une question. Par contre, les candidats ne devraient jamais tenter de faire valider leurs réponses lors de l’entrevue, car l’intervieweur pourrait y voir un signe de manque d’assurance.

Selon Madame O’Hara, les recruteurs sont à l’affût de candidats qui s’intéressent à l’employeur, qui sont bien préparés pour subir l’entrevue, qui se montrent positifs et enthousiastes à propos de leurs compétences et qui cadrent avec les besoins de l’organisation.

« N’ayez pas peur d’afficher votre nervosité, ne jurez pas, et évitez le langage familier », conseille Madame O’Hara, qui explique aux délégués que l’entrevue « débute au moment où l’on pénètre dans l’édifice et prend fin au moment où l’on en sort ». Précisant qu’elle demande souvent à la réceptionniste de son bureau de donner son avis à propos des candidats, la conférencière lance : « À tout moment de votre visite, vous serez sous le feu des projecteurs ! »

Madame O’Hara poursuit son énumération des choses à faire et à ne pas faire : « Évitez toute marque d’hostilité à l’endroit du recruteur, soyez à l’heure, portez une tenue convenable, soyez préparés, souriez et donnez la main, établissez un contact visuel, coupez votre téléphone cellulaire ou tout autre appareil électronique, prenez des notes, donnez des réponses précises, n’interrompez pas, faites vos devoirs, et soyez prêts à expliquer à l’intervieweur pourquoi vous souhaitez travailler au sein de l’organisation. »

Madame O’Hara recommande également aux candidats de poser des questions générales à propos du poste, mais d’éviter toute question directe concernant les heures de travail ou le salaire. À son avis, il est acceptable que les candidats se munissent d’un dossier exposant leurs réalisations antérieures. En outre, les candidats devraient s’assurer de transmettre une note de remerciement à la suite de l’entrevue.

En ce qui touche la déclaration du handicap, Madame O’Hara juge utile d’aborder toute période d’inactivité inscrite au curriculum vitæ des candidats. La façon d’y parvenir et la manière de soulever la question de la déclaration dépendent de la situation d’emploi des candidats et du sentiment d’aise qu’ils éprouvent. Dans certains milieux de travail, le principe de déclaration « en cas de nécessité absolue » pourrait prévaloir. La conférencière explique que, s’ils décident de divulguer leur handicap à l’employeur, les participants devraient présenter la chose comme un « élément de fait » et s’assurer de bien faire connaître leurs besoins. Madame O’Hara croit que la déclaration devrait être perçue comme une occasion de sensibilisation d’autrui.



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