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Ateliers - Stratégies de recherche d’emploi

L’autonomie : la clé du succès dans le domaine des soins de santé

Photo de Sarah Stonier

Sarah Stonier

Sarah est étudiante de troisième année en sciences infirmières, à l’Université du Nouveau-Brunswick. À l’âge de huit ans, elle a appris qu’elle était atteinte de dysgraphie. Depuis, elle s’est battue non seulement pour faire face à son handicap, mais pour dépasser toutes les attentes. Sarah a accompli tout ce que les autres la croyaient incapable de faire. Après avoir obtenu son diplôme d’études secondaires avec tous les honneurs, en 2005, elle a été admise au programme de sciences infirmières de l’Université du Nouveau-Brunswick. Elle travaille fort pour promouvoir son autonomie et celle des autres personnes handicapées. Sarah est impatiente d’obtenir son diplôme d’infirmière autorisée, en 2010, et de travailler auprès d’enfants avec diverses incapacités.

Détails

Durant cette présentation, l’accent sera mis sur la façon de mieux comprendre votre incapacité, défendre vos droits comme personne et vous faire valoir pour ouvrir des portes dans le domaine de la santé.

Reconnaître vos forces et vos faiblesses, savoir quand et comment demander de l’aide et de quelle manière adapter l’environnement des soins de santé, pour qu’ils conviennent à vos besoins, font partie des questions que Sarah abordera pendant cet atelier.

Rapport

Sarah Stonier, étudiante-infirmière de troisième année à l’Université du Nouveau-Brunswick, partage avec l’assemblée l’histoire de sa réussite dans le domaine des soins de santé. Elle dit vouloir transmettre le message suivant : brisez les tabous et « apprenez à vous aider en défendant vos propres intérêts ».

En quelques mots, Madame Stonier décrit le trouble d’apprentissage dont elle est atteinte et précise en quoi ses études ont été touchées. Aux prises avec une déficience invisible, Madame Stonier — dont la devise personnelle est « ne pas vouloir signifie ne pas pouvoir » — a dû relever un défi capital : parvenir à expliquer clairement sa situation à ses enseignants et condisciples. « Concrètement, on ne trouve pas toujours quelqu’un qui puisse nous aider. Cependant, il est essentiel de comprendre sa déficience pour réussir à défendre ses propres intérêts », ajoute-t-elle.

Madame Stonier exhorte les participants à apprendre à connaître leur déficience et à l’expliquer aux membres de leur entourage. Elle les pousse à reconnaître leurs forces et faiblesses en vue de miser sur les premières et de s’adapter aux secondes. À son avis, en dépit de leur déficience, les étudiants handicapés devraient être fiers de leurs réalisations.

La conférencière suggère aux participants de réfléchir aux aménagements qu’ils ont faits dans leur propre milieu, ce qui les aidera à cerner les besoins qu’aura à satisfaire leur futur employeur. Elle décrit plusieurs aménagements personnels qui lui ont permis d’adapter son environnement de travail de façon à mettre en évidence ses forces. Par exemple, en raison de son trouble d’apprentissage, Madame Stonier pouvait difficilement remplir une fiche médicale à la main ou travailler dans une salle d’opération. Pour contourner ces obstacles, elle a choisi un milieu où les fiches médicales sont remplies par ordinateur et organisé son travail pour tirer parti d’endroits où elle se sent à l’aise. « Cela ne fait pas de moi une mauvaise infirmière », précise-t-elle. « J’ai simplement adapté mon travail en fonction de ma déficience ! »

Aux délégués, Madame Stonier souligne l’importance d’exprimer clairement leurs limites et de formuler des suggestions aux employeurs pour les aider à gérer ces contraintes. Ainsi, l’employeur et l’employé connaîtront leurs besoins réciproques. La conférencière explique qu’elle avait choisi, au moment d’entreprendre ses études en sciences infirmières, de ne pas déclarer son handicap, mais cette stratégie s’est avérée « désavantageuse au départ ». Il est tout aussi frustrant de composer avec des aménagements trop nombreux qu’avec des aménagements insuffisants.

Madame Stonier croit qu’il est parfois difficile de demander de l’aide, mais que cela s’avère indispensable à la réussite. S’ils ont à demander de l’aide, les participants devraient se montrer polis, parler au « je », s’efforcer de trouver des solutions de rechange pour effectuer la tâche et tenter au moins une fois au préalable de se débrouiller seuls. En outre, le recours aux autres est à considérer lorsque l’on souffre de délais serrés.



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