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Accès aux documents scolaires pour les étudiant(e)s incapables de lire les imprimés

MÉMOIRES PRÉSENTÉS PAR DES DISPENSATEURS DE SERVICES

Association canadienne des conseillers en services aux étudiants handicapés au postsecondaire (septembre 2004)

Introduction

L’Association canadienne des conseillers en services aux étudiants handicapés au postsecondaire (ACCSEHP) regroupe des organisations qui offrent un soutien scolaire aux étudiants handicapés, sur les campus des collèges et des universités publics et privés du Canada.

Les membres de l’ACCSEHP offrent un ensemble complet de services aux étudiants collégiaux et universitaires aux prises avec divers handicaps. Un pourcentage important de ces étudiants sont incapables de lire les imprimés, en raison de :

  • problèmes d’acuité visuelle;
  • difficultés dans le traitement de l’imprimé à cause d’un trouble de l’apprentissage;
  • conditions qui empêchent la manipulation physique du texte.

Les étudiants avec qui nous travaillons quotidiennement veulent apprendre et réussir autant que leurs collègues étudiants non handicapés. Pourtant, pour bon nombre de ces étudiants, l’obstacle à l’apprentissage est la difficulté d’obtenir en temps opportun des documents scolaires accessibles en média substitut.

Nos membres ont élaboré une approche à la pièce pour fournir des documents accessibles. Ils sont aux prises avec cette question chaque jour, et ils tentent d’assurer un accès égal à l’apprentissage à ces étudiants. Il est important de noter que l’accès varie au Canada en raison de divers facteurs :

  • les ressources financières locales et provinciales mises à la disposition des étudiants et des établissements;
  • la disponibilité de personnel dans les établissements;
  • la disponibilité des technologies et d’un personnel en mesure d’offrir un soutien technologique;
  • les compétences technologiques des étudiants.
    • Par conséquent, certains étudiants ont un bon accès aux documents scolaires, tandis que d’autres ont un accès fort restreint. Cette disparité se reflète dans le taux de succès, et peut même décourager les étudiants à poursuivre des études postsecondaires, y compris les études supérieures.

Enjeux actuels

Le personnel des établissements postsecondaires fait preuve de créativité pour répondre aux besoins des étudiant(e)s incapables de lire les imprimés, en offrant divers services, en coopérant avec d’autres organisations et en déléguant directement certaines responsabilités aux étudiants. Voici quelques exemples de la palette des options et services pouvant être offerts par les établissements :

  • organisation et exploitation d’un service interne de livres sur cassettes, non normalisés;
  • utilisation des ressources de RFB&D (Recording for the Blind and Dyslexic), une organisation américaine qui a peu de manuels sur des sujets canadiens;
  • établissement d’un service de numérisation, d’édition et de reproduction en braille, avec l’aide d’étudiants rémunérés ou de bénévoles;
  • utilisation des ressources de production provinciales quand elles existent;
  • contacts avec les auteurs et les éditeurs pour obtenir les manuels requis en format électronique;
  • mise sur pied d’un laboratoire pour permettre aux étudiants de numériser leurs propres livres et de produire leurs propres manuels électroniques;
  • utilisation d’Internet pour accéder aux titres exempts de droit d’auteur.

Les dispensateurs de services aux étudiants handicapés indiquent que le degré de succès de ces options est variable. Un thème commun qui ressort, c’est le temps pris pour déterminer le type spécifique de service qui répond aux besoins de l’établissement, des étudiants et du personnel. Nombreux sont ceux qui trouvent que les services sont fastidieux, compliqués et guère satisfaisants pour les étudiants, peu importe les options utilisées. En effet, tenter de savoir si un manuel est déjà disponible en média substitut prend énormément de temps. Les établissements qui produisent leurs propres documents en média substitut indiquent que cela prend du temps, des fonds, du personnel et des compétences. Cela signifie également que les étudiants ne reçoivent pas leurs manuels avant que le semestre ne soit bien entamé, et parfois qu’ils ne les reçoivent pas du tout. Ils doivent connaître les horaires avant le début du semestre, commander les manuels le plus tôt possible, et également communiquer avec les professeurs afin de connaître les titres des manuels qu’ils ont choisis pour un cours particulier.

Les dispensateurs de services qui font appel aux producteurs régionaux ou provinciaux signalent également que les documents en média substitut ne sont pas toujours fournis à temps. Il semble que faire appel à une agence de l’extérieur prenne autant de temps pour un établissement que de produire les documents requis à l’interne. Peu importe l’option, le principal obstacle semble être l’obtention des documents à temps pour les étudiants.

Les établissements ont des problèmes partout au pays, dans toutes les provinces et tous les territoires. Les solutions aux problèmes sont souvent d’ordre régional. Mais en raison de la variabilité des solutions régionales, on aboutit à un manque d’uniformité dans la qualité des documents produits, et à des difficultés de stockage, de partage et de reproduction. Les établissements produisent leurs documents à l’interne, les producteurs provinciaux et territoriaux oeuvrent pour leur province ou leur territoire, et l’INCA produit des documents à l’échelle nationale. Avec tous ces paliers, on en arrive à une production fragmentée de documents en média substitut qui est inefficace, inefficiente, coûteuse et absolument inutile.

Les progrès technologiques offrent déjà de nombreuses autres options pour produire des manuels en média substitut, ce qui facilite la production de documents pour certains dispensateurs de services aux étudiants handicapés et pour les étudiants. Certains dispensateurs trouvent que les progrès technologiques ne sont pas évidents, car cela leur impose des pressions et un stress nouveau. Tous les établissements ne disposent pas d’un personnel compétent dans l’utilisation de ces technologies, n’ont pas les fonds pour acheter l’équipement de production, ou n’ont tout simplement pas le personnel pour faire le travail de production. Il semble que la responsabilité de fournir/produire des documents en média substitut varie grandement d’un établissement à l’autre, au sein d’une même province, ou d’une province à l’autre.

Les médias substituts comprennent le texte électronique (texte numérique), l’audionumérique, le MP3, le format DAISY, etc., ce qui rend la production de manuels analogiques sur bande ou sur cassette moins intéressante. Il existe un large éventail de lecteurs de texte numérique, sous forme de lecteurs portatifs ou de logiciels installables sur ordinateur. Ces nouvelles technologies offrent plus de possibilités et d’options pour les étudiants, leur permettant d’utiliser des fonctions de recherche, des dictionnaires électroniques, des logiciels de conversion du texte en paroles, utilisables conjointement avec leurs manuels électroniques. Toutefois, ces technologies exigent de la part des étudiants des compétences plus importantes pour utiliser avec profit l’équipement, ou tout simplement pour pouvoir y accéder. Il est donc essentiel d’offrir une formation portant sur l’utilisation de la nouvelle technologie, afin de tirer un profit maximal des options disponibles. En outre, la technologie n’est pas utilisable physiquement par tous les étudiant(e)s incapables de lire les imprimés. Il est important de noter que cette technologie vise seulement à simplifier l’utilisation des documents en média substitut, et non à les produire.

Les différents formats ont leurs propres problèmes. Les documents en Word ont tendance à perdre leur formatage, la numérotation et les images. Les attributs cachés, comme les cadres ou les couches, peuvent cause passablement de problèmes quand on les convertit en audio. Pour corriger ces problèmes, il faut recourir à un éditeur. Les programmes de lecture d’écrans sont maintenant pourvus de touches d’accès pour lire les documents en PDF. Toutefois, le créateur d’un fichier PDF peut en interdire l’accès, même si l’utilisateur a les outils pour les utiliser. Le langage XML peut en général être utilisé par les navigateurs Internet, comme Internet Explorer et Netscape Navigator, et il offre toutes les fonctions d’accessibilité disponibles pour la navigation sur le Web, y compris la modification du type et de la taille des polices (feuilles de style en cascade). Mais ce ne sont pas tous les concepteurs de pages Web qui offrent ces fonctionnalités.

Les nouvelles technologies (autant le matériel que les logiciels) donnent confiance aux étudiants et leur permettent de suivre des cours plus avancés et plus complexes, parce qu’ils ont davantage accès aux manuels. Cela signifie que la demande de documents accessibles augmente, que le contenu devient plus complexe et que la gamme des sujets couverts est beaucoup plus grande. De plus, le coût de l’équipement a grandement chuté depuis une dizaine d’années, ce qui rend la technologie abordable pour la plupart des étudiants.

Malgré ces progrès technologiques, il n’existe pas encore de processus permettant de numériser exactement et facilement les livres qui contiennent des nombres, des équations et des mises en page complexes, ce qui comprend les manuels de mathématiques et de sciences. Certains ouvrages comportent non seulement des graphiques et des diagrammes, mais également du texte en marge, des polices complexes et des graphiques difficiles à reproduire par numérisation.

Bien que certains éditeurs fournissent les fichiers électroniques, ceux ci sont rarement des documents texte, car ils contiennent le formatage original et les images numériques. Bien que le fichier ressemble en apparence à un format accessible, il faut en fait de nombreuses heures de travail pour en retirer le formatage et les images numériques, afin d’en arriver uniquement à un texte de base. Tous les éditeurs ne coopèrent pas pour fournir ce genre de texte. Selon le personnel de certains établissements, ceux ci ont beaucoup plus de succès en obtenant les fichiers des éditeurs en version épurée (version texte seulement), mais cette option n’est pas toujours assurée.

Plusieurs établissements indiquent qu’ils ont établi un laboratoire de technologie où les étudiants peuvent produire leurs propres documents en média substitut, à l’aide d’un numériseur et d’un logiciel de reconnaissance optique des caractères. Le personnel de l’établissement offre une formation aux étudiants, afin qu’ils puissent produire leurs propres textes électroniques. Cela fonctionne bien pour certains étudiants, mais pour d’autres, un temps d’étude précieux est perdu à produire leurs manuels, une responsabilité accrue qui est une source de frustration, sans oublier l’obstacle supplémentaire que cela représente dans leur éducation.

Une autre source de frustration est l’accès canadien limité aux ressources numériques de RFB&D. Bien que nous ayons toujours accès aux livres sur bande, RFB&D ne donne plus accès à son fonds de manuels numériques aux demandeurs de l’étranger. Cela signifie que même si un manuel ou un livre a pu être produit par RFB&D en média substitut, les Canadiens devront le reproduire localement.

Chacun des problèmes ci dessus représente un obstacle, mais quand toutes ces conditions se présentent en même temps, la tâche devient colossale pour le dispensateur de services aux étudiants handicapés du postsecondaire. Cet impact est également ressenti par les étudiants, car leur accès sera trop limité et ils sont désavantagés au point de vue scolaire. C’est pourquoi il faut trouver une solution canadienne et exhaustive, permettant au personnel des établissements et aux étudiants d’obtenir à temps les documents en média substitut et l’équipement nécessaire. Nous insistons sur l’importance de cette question pour nos membres, nos étudiants et pour l’ensemble de la société. Ne pas offrir un accès universel aux documents scolaires de niveau postsecondaire constitue une discrimination contre un segment de la population étudiante qui est qualifié pour faire des études, ce qui contrevient aux politiques sur les droits de la personne.

Impact

Les problèmes d’accès décrits ci dessus soulignent plusieurs impacts sur les étudiant(e)s incapables de lire les imprimés. Il est impératif que l’ensemble du système (étudiant(e)s incapables de lire les imprimés, dispensateurs de services au postsecondaire, bibliothécaires, producteurs de documents en média substitut et législateurs) évalue entièrement l’impact du manque d’accès aux documents scolaires en média substitut et trouve des solutions pour résoudre ce problème systémique. Parmi les principaux impacts, mentionnons :

  • La nécessité d’obtenir les manuels et documents avant le début des cours et des classes.
    • L’accès limité ou tardif, voire l’absence d’accès, aux documents scolaires peut être un obstacle à l’apprentissage.
    • En classe, le rythme d’apprentissage est rapide, et le secret d’une expérience éducative positive et équitable réside dans l’accès aux documents avant le début des classes.
    • L’obtention des manuels juste avant le début des examens oblige les étudiants à faire toutes les lectures requises dans un temps très limité.
    • Les étudiants trouvent qu’il est difficile de suivre les cours s’ils n’ont pas lu au préalable les sections pertinentes dans les manuels, ce qui les désavantage nettement par rapport aux étudiants non handicapés.
  • ? La difficulté d’obtenir de l’information en média substitut.
    • Le personnel et les professeurs des collèges et universités sont contraints de trouver des moyens de transmettre de l’information importante aux étudiant(e)s incapables de lire les imprimés; parfois avec succès, souvent avec beaucoup d’efforts.
    • La nécessité de trouver des moyens appropriés de transmettre l’information et les coûts connexes désavantagent encore plus les étudiants handicapés, notamment lorsque la participation en classe ou le travail en groupe nécessite la lecture des manuels.
  • Les différences entre la production officielle et officieuse de production des documents en média substitut.
    • Les étudiants qui sont censés produire leurs propres documents en média substitut sont encore plus désavantagés, car ils doivent utiliser leur temps précieux d’étude pour produire ces documents.
    • Certains étudiants préfèrent la production informelle par l’établissement, plutôt qu’une production formelle répondant aux normes bibliothéconomiques, si cela leur permet d’obtenir les documents avant le début des cours.
    • Il n’existe actuellement aucune façon de mesurer l’impact de la production informelle sur la capacité des étudiants de réussir leurs cours, sur l’exactitude de l’information ainsi produite, et sur le niveau de confiance et les résultats scolaires des étudiants.

Recommendations

Comme l’accès tardif ou limité aux documents scolaires a manifestement des impacts, des mesures doivent être prises pour abolir cette discrimination qui continue de frapper les étudiant(e)s incapables de lire les imprimés au Canada.

Voici donc les recommandations de l’ACCSEHP pour ses membres et les étudiants qu’ils desservent :

  1. Législation

    Les gouvernements doivent adopter une législation qui oblige les éditeurs à créer un document en média substitut sur demande, pour chaque texte qu’ils publient. Ainsi, tous auront accès à l’information. Une législation similaire a déjà été adoptée ailleurs (p. ex., au Texas et en Californie), et on peut le faire ici. Tous les étudiants du postsecondaire auraient alors un accès maximal aux documents, ce qui réduirait le recours à une pléthore d’options, comme c’est actuellement le cas.

  2. Action

    Les éditeurs canadiens doivent créer une copie électronique en format texte, accessible et normalisée de toutes leurs publications, en même temps que le texte imprimé et publié, et déposer les fichiers dans un dépôt central, comme le suggérait le rapport du Book and Periodical Council, en 1998. Ces fichiers électroniques permettraient alors de produire facilement et avec exactitude les publications en divers médias substituts. Cet accès élargi à l’information profitera non seulement aux personnes handicapées, mais à toute la population.

  3. Représentation continue

    L’ACCSEHP aimerait s’assurer qu’elle participe à toutes décisions, études futures et choix touchant le financement, et qui influent sur l’accès aux documents scolaires pour les étudiant(e)s incapables de lire les imprimés. Les décisions au niveau fédéral ou national touchent l’ensemble du système postsecondaire, et il est donc essentiel qu’une voix représentative et informée prenne part au processus.

  4. Financement

    Un financement adéquat est requis dans chaque province et établissement postsecondaire, afin de payer un personnel qualifié pour produire les documents en média substitut, l’équipement requis pour la production de documents numériques sur le campus et l’équipement requis par les étudiants pour lire ces documents chez eux.

  5. Coordination

    Certains manuels existent déjà en média substitut, mais ils sont répartis dans tout le pays, et ils sont souvent difficiles à trouver ou à obtenir. Comme de nombreux établissements créent leurs propres textes numériques sur une base ponctuelle, les fichiers ne sont pas versés dans la base de données de la Bibliothèque nationale, car ils ne répondent pas aux normes bibliothéconomiques. La production ponctuelle de ces documents requiert beaucoup de temps et d’argent, et ces documents ne peuvent pas être partagés. On pourrait peut être envisager divers moyens de partager les manuels électroniques produits de façon informelle.

  6. Questions de droit d’auteur

    La numérisation des textes, le téléchargement et le partage des fichiers sont déjà une réalité avec les technologies actuelles, mais quand ces opérations sont faites par des amateurs ne possédant pas les compétences requises, on peut aboutir à des textes corrompus ou inférieurs aux normes. Une information exacte, autorisée et respectant les lois doit être mise à la disposition de tous, peu importe leurs handicaps.

  7. Normes universelles

    Nous aimerions que des normes universelles soient établies pour les textes électroniques et l’audionumérique, et pour leur conversion dans divers formats accessibles. À l’heure actuelle, les seules normes qui existent sont élaborées localement pour la préparation des documents numériques, et elles portent sur les éléments non textuels comme les graphiques, les diagrammes, les images, etc. Il doit y avoir un accord national (et préférablement international) au sujet des spécifications techniques qui, une fois établies, permettront le plus grand accès possible aux documents. Cette loi doit stipuler que les documents doivent être produits sur demande, peu importe le format.

  8. Publicité/éducation

    On doit diffuser à grande échelle l’information au sujet des mesures prises pour régler cette question, tant auprès des étudiants que des producteurs de manuels, en utilisant les médias, les établissements d’éducation et les bibliothèques.

Conclusion

Bien que des progrès aient été réalisés grâce aux avancées de la technologie, à un accès accru des étudiants handicapés à l’équipement (rendu possible par le financement fédéral et provincial) et à l’acquisition des compétences technologiques requises par les étudiants et les dispensateurs de services, l’accessibilité complète aux documents scolaires n’est pas encore une réalité. Obtenir les documents à temps demeure un problème crucial. Cet obstacle est constant, peu importe que les documents soient produits par un centre provincial, sur le campus ou par l’étudiant. Bon nombre des solutions mises en place par les établissements ne sont que des palliatifs et masquent un problème plus grand. Les étudiant(e)s incapables de lire les imprimés continuent d’être l’objet de discrimination sur les campus, car ils n’ont pas le même accès aux documents imprimés que leurs collègues non handicapés.

Nous croyons qu’en travaillant avec nos étudiants et avec des organisations comme NEADS, l’ASEUCC, la CAER et autres qui oeuvrent aux mêmes fins, nous continuerons à faire des progrès pour assurer un accès égal de tous les Canadiens et Canadiennes à l’éducation. Nous voulons un accès universel, sans devoir créer des formats accessibles après coup. Le rattrapage est toujours coûteux en termes humains et monétaires. Nous mettons au défi nos gouvernements d’adopter une législation qui crée un accès universel aux documents imprimés, peu importe le format, lorsque le manuel est acheté, et qui traite tous les Canadiens et toutes les Canadiennes sur le même pied d’égalité.

Le tout respectueusement soumis à l’Association nationale des étudiant(e)s handicapé(e)s au niveau postsecondaire.

Pat Pardo
Président, ACCSEHP

Groupe de discussion de l’ACCSEHP

12 novembre 2004
Ottawa (Ontario)

Présentations et revue de l’ordre du jour
Facilitatrice : Gladys Loewen, ancienne présidente, ACCSEHP

Gladys Loewen souhaite la bienvenue aux participants au groupe de discussion de l’ACCSEHP (Association canadienne des conseillers en services aux étudiants handicapés au postsecondaire) sur les médias substituts. Elle présente ensuite les membres suivants :
Vince Tomassetti et Yolaine Ruel, facilitateurs du groupe de discussion;
Carolyn Wiebe, Laurie Keenan et Kim Archer, membres du conseil d’administration de l’ACCSEHP.

Le thème de la réunion est le suivant : comment l’ACCSEHP peut elle faire avancer la problématique de l’accès aux médias substituts pour les étudiant(e)s incapables de lire les imprimés, puisque tous les collèges et toutes les universités sont confrontés à ce problème? Au cours des dernières années, l’ACCSEHP a tenu plusieurs séances en comité et ateliers ponctuels sur cette question. Le moment est venu de compiler une liste des problèmes et des idées dans une perspective nationale, au sujet des prochaines étapes à prendre, afin d’assurer l’accès des étudiant(e)s incapables de lire les imprimés aux documents scolaires. Cette information permettra au Conseil d’administration de l’ACCSEHP de déterminer et de prioriser les activités requises pour aider les établissements postsecondaires au Canada.

Gladys Loewen indique que même si le groupe de discussion est organisé par l’ACCSEHP, le compte rendu sera publié dans un document de l’Association nationale des étudiant(e)s handicapé(e)s au niveau postsecondaire (NEADS), dans le cadre de son projet. Les résultats du groupe de discussion seront également présentés à la conférence de NEADS, le jour suivant.

Gladys Loewen explique que le format de la réunion sera le suivant : discussions avec tout le groupe, discussions restreintes en trois sous-groupes, dont un bilingue, et rapports des trois sous-groupes sur les principales priorités pour orienter l’ACCSEHP.

Séance de remue méninges au sujet de l’énoncé de vision

« Les établissements d’études supérieures doivent valoriser la notion d’accès égal aux documents imprimés et assurer cette égalité d’accès dans tout l’établissement d’éducation. »

Gladys Loewen invite le groupe à une séance de remue méninges, afin de peaufiner cet énoncé de vision, ce qui donnera le coup d’envoi aux discussions de la journée. Les discussions suivantes prennent place :

  • Un participant suggère que l’on ajoute la notion cruciale d’« accès à temps ». Bien qu’« accès égal » englobe la notion d’actualité, l’« accès à temps » est un élément clé sur lequel on devrait insister, particulièrement lorsque l’on travaille avec des partenaires.
  • Un délégué indique que l’on devrait ajouter « documents sur le Web » et information électronique. Le groupe décide d’utiliser seulement le mot « information ».
  • Un délégué suggère que l’on enlève les mots « work to », dans la version anglaise.

On en arrive ainsi à un nouvel énoncé de vision :

« Les établissements d’études supérieures doivent valoriser la notion d’accès égal et à temps à l’information et assurer cet accès égal et à temps dans tout l’établissement d’éducation. »

  • Le groupe estime que le mot « information » est trop général, car il ne s’agit pas de documents portant sur la vie sociale sur le campus, mais uniquement de documents scolaires et académiques. Ces documents comprennent les manuels, les documents de cours, d’inscription et de recherche, c’est à dire les documents touchant les cours. Les participants suggèrent que l’on utilise l’expression « documents scolaires » ou « information au sujet du milieu scolaire ».
  • Les délégués discutent de l’objet de l’énoncé de vision. S’agit il d’un énoncé pour usage interne, ou d’un énoncé qui sera largement diffusé? Gladys Loewen explique qu’il s’agit principalement d’un thème pour orienter la réunion d’aujourd’hui, bien que l’on pourra l’utiliser ultérieurement.
  • Un participant suggère de remplacer le mot « envision » par « promote », « create » ou « have », dans la version anglaise de la vision.

On obtient ainsi une nouvelle version de l’énoncé de vision :

« Les établissements d’études supérieures doivent valoriser la notion d’accès égal et à temps à l’information dans le milieu d’études. »

Les participants discutent de la nécessité de renforcer l’aspect « valorisation » de l’accès.

On en arrive ensuite à l’énoncé suivant :

« Les études supérieures doivent valoriser la notion d’accès égal et à temps à l’information dans l’environnement d’études. »

  • Le groupe discute de la nécessité de cibler la population des étudiants handicapés, au lieu de « l’éducation supérieure ».
  • On s’interroge sur les termes « valuing » et « facilitating » dans la version anglaise de la vision, bien que le terme « facilitating » porte sur la façon de faire le travail, ce qui est au delà d’un énoncé de mission.
  • Les délégués conviennent que l’énoncé de mission est au sujet de l’ACCSEHP. On ne peut pas indiquer ce que l’on aimerait que les autres groupes fassent, comme les éditeurs et les gouvernements.
  • Les participants décident de faire mention des « établissements postsecondaires », plutôt que d’« études supérieures», car les « études supérieures» n’englobent pas nécessairement les programmes professionnels. De plus, on décide de conserver le mot « milieu » afin de couvrir le contexte des cours scolaires.
  • Un délégué indique que l’« accès égal et à temps » devrait être le sujet de la phrase, et non l’« éducation postsecondaire ».

On obtient alors l’énoncé de vision suivant, qui est approuvé unanimement :

« Assurer l’accès égal et à temps à l’information scolaire dans le milieu des établissements postsecondaires. »

Le groupe convient de revoir cet énoncé après les discussions de la journée.

Sous-groupes de discussion

Déterminer les critères qui démontrent le succès de la diffusion et de la production de documents en média substitut dans un établissement d’éducation postsecondaire.

Notes du sous-groupe présidé par Vince Tomassetti.

(Remarque : Les participants dans ce groupe consistaient en dispensateurs de services aux étudiants handicapés du postsecondaire, et représentaient 4 provinces.)

« Je saurai que nous avons réalisé notre vision d’offrir des documents en média substitut dans tous les milieux d’apprentissage quand… »

Les participants indiquent que la rapidité d’obtention des documents est un critère majeur de succès. Dans leur discussion au sujet de ce que constitue un délai raisonnable, ils indiquent que cela dépend du format et du contenu du cours. La conversion de certains formats prend plus longtemps. Par exemple, les documents de cours, notamment en mathématiques ou en informatique, comportent des symboles inhabituels, et leur conversion prend donc plus de temps que pour un roman.

Un délégué indique que certains professeurs créent le contenu de leur cours à mesure que le semestre avance. D’autres indiquent que les professeurs doivent être sensibilisés aux besoins des étudiants. Ils doivent avoir la responsabilité de fournir les documents d’une manière raisonnable. La méthode de conception universelle (CU) est une bonne approche, et on devrait inciter les professeurs à l’adopter.

De plus, la structure interne des universités devrait être mieux organisée et axée sur les étudiants. Le délai raisonnable pour recevoir des documents en média substitut serait de deux semaines, mais l’université devrait commencer à coordonner la production de ces documents six mois avant le début des cours. Dans l’idéal, on devrait offrir aux étudiants handicapés plusieurs médias substituts, en même temps que les documents réguliers sont mis à la disposition des étudiants non handicapés. Il y aurait alors égalité. De plus, les étudiants handicapés devraient avoir accès en même temps que les étudiants réguliers aux changements de dernière minute aux cours.

Un participant indique qu’un autre critère de succès est la responsabilité des étudiants : ils arrivent au cours préparés.

Le groupe discute ensuite de la responsabilité de produire les documents en média substitut. Les participants indiquent que les étudiants ont un choix – tout dépendant de la personne, de la nature de son handicap et du but des études : accroître son indépendance et acquérir des compétences professionnelles pour la vie. Toutefois, les délégués estiment que la technologie devrait être principalement un outil d’apprentissage pour les étudiants, et non un outil de production. Les étudiants sont ici pour apprendre, et non pour travailler, et le temps qu’ils passent à produire des documents serait mieux alloué aux études. De plus, on ne doit pas oublier que les étudiants handicapés sont déjà désavantagés, en raison de leurs handicaps mêmes. Ils sont confrontés à une foule d’obstacles systémiques et ils ont déjà passablement plus de difficulté à œuvrer dans leur environnement que les étudiants non handicapés. On ne devrait pas compromettre le temps crucial qu’ils allouent aux études.

Les délégués discutent ensuite de la qualité des documents produits en média substitut. Les documents produits par les étudiants sont, selon toute vraisemblance, inférieurs aux documents produits de manière professionnelle. Toutefois, les étudiants doivent trouver le juste équilibre entre l’accès à temps et l’utilisation d’un produit imparfait. En outre, ils doivent trouver un compromis entre le temps requis pour obtenir un document de qualité supérieure, par rapport au temps requis pour étudier avec un document imparfait qui peut contenir des erreurs ou des renseignements incomplets.

Une participante indique que les étudiants lui demandent beaucoup moins qu’auparavant de rédiger des lettres priant leurs professeurs de reporter la date de remise d’un devoir ou d’un examen parce qu’ils n’avaient pas les documents requis pour étudier. C’est un autre critère de succès.

Une meilleure coordination entre les différents intervenants – éditeurs, librairies, professeurs, etc. – est également importante. Une loi sur le droit d’auteur « plus conviviale » favoriserait la production de documents en média substitut, particulièrement en gros caractères. Davantage de documents multimédias devraient être sous titres codés ou visibles, particulièrement pour les étudiants ayant un handicap auditif. Un problème connexe est l’interprétation en temps réel pour toutes les activités sur le campus, y compris les activités multimédias audiovisuelles comme les concerts et les pièces de théâtre, qui pourraient être présentés dans des salles multimédia. Les sites Web et les documents devraient également être totalement accessibles, par exemple par l’intermédiaire de WebCT et par fichiers PDF.

Rapports des groupes à la plénière : résumé des trois groupes :

Critères de succès :

  • Les étudiants reçoivent tous les documents en même temps, ou dans des délais raisonnables.
  • Les étudiants handicapés ont le même accès aux changements de dernière minute apportés aux cours.
  • Les professeurs sont plus sensibilisés aux besoins des étudiants handicapés.
  • La technologie est utilisée comme outil d’apprentissage, non comme outil de production. L’étudiant est perçu comme un apprenant, non comme un travailleur.
  • Les étudiants ont la possibilité de produire leurs propres documents en média substitut.
  • Les étudiants handicapés peuvent choisir de travailler immédiatement avec des documents imparfaits ou d’attendre pour avoir des documents parfaits, mais on reconnaît qu’ils ont besoin d’une information exacte et égale.
  • Les étudiants peuvent acheter les manuels dans le format de leur choix.
  • Il n’y a aucun besoin de reporter les examens à cause de retards dans l’obtention des manuels.
  • Les sous titres codés ou visibles sont disponibles pour les étudiants.
  • Le WebCT et les fichiers PDF sont disponibles.
  • L’accès à la technologie, à la formation et aux documents pour toutes les personnes est universel, et non seulement aux étudiants handicapés.
  • Les professeurs n’ont pas à travailler davantage pour assurer l’accès.
  • Les étudiants handicapés n’ont pas à demander de l’aide, car les documents sont disponibles.
  • Tout le monde est heureux.
  • Chaque besoin et chaque environnement sont accessibles, que ce soit en recherche, à la bibliothèque, sur le Web, dans les médias et au laboratoire.
  • Les étudiants n’ont pas à attendre.
  • Chaque étudiant peut trouver facilement l’information.
  • Les étudiants handicapés n’ont plus à s’identifier comme tels.
  • Les professeurs utilisent la méthode CU. Seuls les cours qui sont accessibles et qui emploient la méthode CU sont offerts, et toutes les notes de cours sont affichées sur le Web.
  • La demande de services et de soutien humains et physiques est moindre (p. ex., assistants de recherche et préposés à la prise des notes).

Résumé des principaux points :

  • Les étudiants sont satisfaits.
  • Les étudiants ont la bonne information, au moment opportun et au bon endroit. Les étudiants handicapés peuvent acheter/recevoir des documents dans le format approprié, au même prix et au même endroit (bibliothèque, librairie, etc.), et en même temps que les étudiants non handicapés.
  • Les établissements postsecondaires utilisent la méthode CU.
  • Les étudiants handicapés n’ont plus à s’identifier comme tels.
  • On connaît les obstacles qui entravent la réussite dans la production et la diffusion de documents en média substitut, dans les établissements d’enseignement.

Notes du sous-groupe présidé par Vince Tomassetti

Les obstacles suivants viennent rapidement à l’esprit :

  • Étudiants de dernière minute.
  • Demandes nombreuses par de nombreux étudiants en même temps.
  • Les professeurs ne prévoient pas les besoins des étudiants handicapés et fournissent les documents à la dernière minute, qu’il s’agisse de documents pour les cours, les examens ou les tests.
  • L’administration retarde l’embauche de professeurs et l’établissement des calendriers.
  • Les éditeurs produisent fréquemment de nouvelles éditions, qui comportent seulement 10 % de changements.
  • Les ressources sont limitées (argent, équipement, technologie).
  • Les délais de production sont longs : numérisation, édition et reformatage.
  • Absence de coordination et de procédures de partage des ressources à l’échelle nationale et provinciale. Un participant souligne l’absence de coordination entre les dispensateurs de services aux étudiants handicapés, les bibliothèques, les éditeurs, etc., ce qui constitue un obstacle majeur, car de nombreux livres produits sur les campus ne sont pas partageables. Il mentionne le site www.bookshare.org, qui maintient une collection de livres numériques pour les citoyens américains aveugles ou visuellement handicapés. Un autre participant indique que le partage des documents a des ramifications juridiques.

Le groupe discute ensuite de la qualité des documents en média substitut, ce qui constitue un obstacle important. Vince Tomassetti suggère un système d’évaluation – p. ex., pour être acceptable, un document doit avoir un taux d’exactitude d’au moins 75 %. Un autre participant indique qu’un obstacle important est l’accès aux cartes et aux graphiques, comme les graphiques tactiles. Enfin, un autre délégué souligne que même si les bandes audio ne sont plus beaucoup utilisées, bon nombre des lecteurs sont des volontaires et les livres audio sont de piètre qualité.

La technologie représente un autre obstacle. Parfois, les étudiants ne peuvent pas accéder à la technologie requise, ou encore le dispensateur de services ou l’étudiant n’a pas la formation requise pour l’utiliser. Enfin, l’handicap d’un étudiant peut tout simplement l’empêcher d’utiliser la technologie.

Plusieurs délégués ont exprimé leur frustration : on parle des mêmes problèmes depuis de trop nombreuses années. Par exemple, certaines technologies comme les revues en ligne introduisent des obstacles additionnels quand elles ne sont pas accessibles ou dans des formats partageables. Toutefois, d’autres participants reconnaissent qu’il est maintenant beaucoup plus facile d’obtenir des textes numériques des grands éditeurs, et certains ont même le choix entre le format PDF ou Microsoft Word. Un participant indique que dans son établissement, aucun des étudiants ayant reçu un texte électronique d’un éditeur ne s’était plaint d’une mauvaise qualité ou de pages manquantes.

Pour ce qui est de la conversion des manuels contenant des graphiques et des tableaux en texte numérique, un délégué suggère d’utiliser le logiciel PDF Converter, vendu par la compagnie ScanSoft. Il convertit les fichiers PDF en documents Word qui ressemblent à l’original, y compris les colonnes, les tableaux et les graphiques. D’autres participants mentionnent d’autres produits, y compris une imprimante virtuelle offerte par Abbey, d’autres produits par Abbey Systems, et des produits de technologie d’assistance par Kurzweil qui facilitent la numérisation et la lecture. Un autre obstacle est l’absence de personnes formées pour utiliser ces produits et produire ces documents, notamment en sciences et en mathématiques.

Le groupe discute ensuite de la responsabilité de fournir les documents. Il existe plusieurs politiques et lois en matière de droits de la personne, mais elles ne sont pas appliquées. Le traitement d’une plainte envers un éditeur peut prendre plusieurs années. En outre, bien que les collèges et universités aient manifestement des responsabilités, on ne voit pas clairement quelle entité est responsable au sein de ces établissements. Est ce la bibliothèque, la librairie, le bureau des services aux étudiants handicapés, ou les organismes externes comme les éditeurs?

Selon certains, c’est le créateur de l’information qui est responsable, en d’autres mots l’éditeur. Selon d’autres, si un établissement postsecondaire choisit certains manuels dans le cadre de ses programmes de cours, il lui incombe de rendre ces documents accessibles. Un délégué souligne que l’université est responsable des documents qu’elle possède, mais non de ceux qu’elle ne possède pas, car les lois sur le droit d’auteur stipulent ce que l’université peut fournir.

Un obstacle important et malheureux est l’article 32 de la Loi sur le droit d’auteur, qui traite des personnes ayant une déficience perceptuelle. Selon cet article, quiconque produit un livre en gros caractères commet une infraction au droit d’auteur. On peut donc se demander si la Loi sur le droit d’auteur entre en conflit avec la législation sur les droits de la personne. De plus, la Loi interdit la reproduction des ouvrages cinématographiques.

Comme le souligne un participant, on doit pouvoir cataloguer et partager l’information déjà convertie et disponible en média substitut, notamment par l’intermédiaire du système des bibliothèques. Parfois, seulement des parties de l’ouvrage sont disponibles, et on devrait également les cataloguer. De plus, accès égal est synonyme de qualité égale. La qualité des fichiers électroniques fournis par les éditeurs devrait être la même que celle des ouvrages imprimés originaux. Plus important encore, la qualité dépend de l’importance du manuel dans le cours, et de l’importance du cours pour l’étudiant.

Enfin, le groupe constate que les fichiers des éditeurs ne sont pas toujours accessibles. En outre, de nombreux ouvrages sont disponibles, mais inaccessibles, parce qu’ils sont offerts aux citoyens américains dans le format RFB&D (Recording for the Blind and Dyslexic), format différent de ceux qui sont offerts aux citoyens canadiens.

Rapports des groupes à la plénière; résumé des trois groupes

Obstacles à l’atteinte du succès :

  • Les éditeurs et les professeurs ne prévoient pas à l’avance l’accessibilité.
  • Les administrations établissent les calendriers à la dernière minute.
  • Étudiants inscrits à la dernière minute.
  • Révisions fréquentes des manuels et des ouvrages.
  • Coordination des documents dans l’ensemble du Canada.
  • Ramifications juridiques de la production de documents en média substitut.
  • Limites au sujet de la documentation de cours.
  • Compétences technologiques des étudiants.
  • Absence de formation en production de documents.
  • Absence de responsabilité à l’égard de la production de documents.
  • Compétences limitées des campus.
  • Les fichiers des éditeurs ne sont pas toujours accessibles.
  • Absence de législation soutenant l’accès.
  • Absence d’un format normalisé dans l’ensemble du Canada.
  • Absence de contestations judiciaires.
  • Absence d’un système intégré de bibliothèque dans tout le Canada.
  • Absence de technologies normalisées et intégrées soutenant l’accès et les formats.
  • Absence de collaboration avec la maternelle, le primaire et le secondaire pour préparer les étudiants aux études postsecondaires.
  • Craintes des éditeurs au sujet des infractions à la Loi sur le droit d’auteur.
  • Les ressources américaines ne sont pas disponibles pour les Canadiens.
  • Absence de formation pour les professeurs, les administrateurs, les étudiants et les dispensateurs de services aux étudiants handicapés.
  • Questions de financement et priorités administratives.
  • Besoin d’obtenir la collaboration des producteurs de logiciels adaptés, avant d’entreprendre le développement de logiciels.
  • Différences entre les procédures et les règles nationales et provinciales.
  • Manque de connaissance au sujet des médias substituts.

Résumé des principaux points

  • Formation et attitude au sein du milieu postsecondaire, et à l’extérieur.
  • Actualité des ouvrages, ressources pour la production, rattrapage.
  • Obstacles systémiques échappant au contrôle des étudiants, mais qui sont assujettis aux lois, et qui peuvent être modifiés par celles ci.
  • Les étudiants doivent produire leurs propres documents, et donc perdre un temps précieux qu’ils pourraient consacrer par ailleurs aux études.
  • Définition des objectifs/tâches qui peuvent être mis en œuvre pour permettre à l’ACCSEHP de réaliser son énoncé de vision.

Notes du sous-groupe présidé par Vince Tomassetti :

Vince Tomassetti invite le groupe à examiner les obstacles définis précédemment et à déterminer les tâches requises pour les surmonter, tout en gardant à l’esprit que le changement est inévitable et que de nouvelles technologies continueront de voir le jour.

Un délégué signale que l’ACCSEHP n’a vraiment aucun pouvoir, mais qu’elle peut peut être étudier les systèmes existants et déterminer les pratiques exemplaires pour ce qui est du partage avec d’autres établissements postsecondaires, les éditeurs, le gouvernement fédéral, les ministères provinciaux de l’éducation, etc. On pourrait probablement définir des normes pour la production des documents.

Un autre délégué indique qu’il s’agit de sensibiliser les professeurs à l’accès aux médias substituts et à toute cette problématique. Par exemple, pour pallier le manque de connaissance des professeurs, on pourrait leur fournir des « conseils » sur la façon de créer des sites Web accessibles et sur d’autres sujets.

Un participant suggère que l’on fournisse une formation additionnelle aux professeurs sur la façon de créer des documents dans WebCT, etc., à partir de zéro, sans exiger qu’ils refassent le travail existant. L’ACCSEHP devrait demander que l’on applique les pratiques et normes existantes pour créer des sites Web universitaires accessibles et autres supports d’information.

Un délégué souligne l’importance de coordonner les travaux entre NEADS et l’ACCSEHP, et les avantages d’utiliser les canaux existants.

Un participant suggère que l’on utilise le développement CU en se basant sur certaines normes. Le Canada possède un Conseil des ministres de l’éducation (CMEC); l’ACCSEHP devrait tenter d’attirer l’attention du Conseil. Si les ministres constatent que la question de l’accès égal au Web et à l’information électronique pour les étudiants handicapés a une priorité élevée, ils peuvent influer le processus décisionnel dans leurs provinces et territoires. Un autre canal pourrait être l’ensemble des vice présidents aux affaires universitaires dans les universités ontariennes. Un comité de dispensateurs de services aux étudiants handicapés en Ontario pourrait demander de faire une présentation. Il pourrait y avoir des organismes similaires dans les autres provinces et territoires. En plus de discuter avec ces groupes, un participant recommande que l’ACCSEHP fasse appel à ces instances et processus décisionnels pour mieux se faire connaître et faire avancer ses dossiers.

Selon un délégué, « Nous ne devons pas commencer à nous priver de nos droits ». L’ACCSEHP devrait travailler à tous les niveaux : sur le terrain et auprès des instances gouvernementales. L’information ne circule pas automatiquement.

Vince Tomassetti convient qu’exercer des pressions auprès des instances supérieures est une bonne stratégie, car l’adoption d’une norme et les discussions à ce sujet doivent se faire à ces niveaux. Le participant qui a suggéré cette stratégie ajoute que si les ministres voient l’ACCSEHP comme un groupe d’experts, ils pourraient lui demander de créer une norme que l’ACCSEHP appliquerait. C’est ce que veut le groupe. Les ministres ont l’autorité pour prendre ces décisions.

Selon un participant, les collèges et universités peuvent chacun coordonner leurs efforts, et utiliser leur pouvoir d’achat collectif auprès des fournisseurs, pour adopter des normes. Vince Tomassetti ajoute que de nombreux organismes gouvernementaux achètent uniquement des fournisseurs qui offrent des produits accessibles. Il y a différents moyens d’appliquer les normes.

Enfin, le groupe est fort intéressé à créer un site Web pour partager les ressources.

Identification des stratégies visant à atteindre les objectifs précédemment définis, et identification des personnes et des organisations qui devraient être responsables.

Notes du sous-groupe présidé par Vince Tomassetti

Un délégué souligne que l’ACCSEHP ne peut imposer la responsabilité à d’autres, comme les éditeurs ou les instances politiques.

Un délégué mentionne qu’il a collaboré avec Neil Faba, il y a deux ans, au sujet d’un document de travail de l’ACCSEHP sur les médias substituts. Ce document portait sur l’ensemble des médias, au delà du texte. Il suggère que l’on étudie cette question en groupe de travail restreint, et qu’on l’adopte comme mission de l’ACCSEHP. On pourrait ensuite en faire la promotion auprès de diverses organisations, comme les vice présidents d’universités, le Conseil de la bibliothèque nationale, les ministères fédéraux, etc.

Un participant souligne que les organismes responsables varient d’une province à l’autre. Certains sont plus centralisés que d’autres. Vince Tomassetti suggère que les établissements sont également responsables, même s’il y a des différences dans leurs départements. Certains offrent de très bons services aux étudiants handicapés, et ils sont fréquentés par de nombreux étudiants pour cette raison. Un délégué souligne que ces établissements pourraient se retrouver avec plus d’étudiants qu’ils ne peuvent en accepter.

Au sujet de l’idée de créer un groupe de travail restreint, les participants indiquent que des orientations et des canaux de communication clairs sont requis, ainsi qu’un nombre restreint de personnes ayant un fort intérêt et une expertise dans ces questions. Un tel groupe devrait définir la stratégie, la présenter au conseil d’administration, puis rédiger des lettres appropriées afin d’attirer l’attention des organismes extérieurs.

Le groupe discute ensuite des responsabilités, quand plusieurs partenaires produisent des documents en média substitut. Habituellement, les éditeurs produisent le contenu original à l’interne, mais ils engagent des ressources externes (personnes et/ou technologies) pour créer les documents en média substitut. Pour réaliser des économies d’échelle, il est pratique courante que les éditeurs fassent faire ce travail par des sous traitants, de sorte qu’ils n’ont pas besoin d’engager du personnel permanent ayant des compétences spéciales. Cela permet à plus de personnes d’offrir des services de production de documents en média substitut.

Autre point soulevé : on devrait adopter des lois qui obligent les éditeurs à produire des normes. Toutefois, il existe déjà plusieurs normes différentes. On doit régler la question de la normalisation de formats spécifiques.

Selon un participant, les choses changeront passablement avec la Loi sur les personnes handicapées de l’Ontario, qui stipule que des comités provinciaux établiront des normes, et que les autorités provinciales verront à leur application. Des amendes pourront être imposées aux éditeurs et aux établissements qui ne s’y conformeront pas.

Le groupe discute également des questions de droit d’auteur. La Loi sur le droit d’auteur permet la conversion des textes imprimés en média substitut, mais les gros caractères ont été exclus.

Un participant suggère que l’on fasse des pressions auprès des libraires et des éditeurs. Selon un autre délégué, l’ACCSEHP devrait allouer du temps et des fonds pour engager un lobbyiste professionnel pour exercer des pressions auprès de différents organismes, car les dispensateurs de services aux étudiants handicapés n’ont ni le temps ni les ressources pour faire ce travail.

Rapports des groupes à la plénière : résumé des trois groupes

Voici plusieurs stratégies de succès proposées :

  • Encourager les membres de l’ACCSEHP à utiliser la méthodologie CU et à la diffuser sur les campus.
  • Encourager les librairies à vendre uniquement des manuels qui sont disponibles en média substitut.
  • Promouvoir les pratiques d’enseignement inclusives et encourager les professeurs à mettre en place les principes de la méthode CU.
  • Établir un modèle de partage des ressources. Discuter de la façon de connecter et de partager.
  • Mieux faire connaître les normes de production dans les établissements, pour faciliter le partage de l’information.
  • Faire connaître les normes SMIL (Spécification du langage d'intégration multimédias synchronisés). C’est un langage de balisage qui facilite la coordination et la synchronisation du multimédia sur les sites Web.
  • Il devrait être inacceptable de se décharger des responsabilités sur le dos des étudiants handicapés.
  • Élaborer un modèle des pratiques exemplaires.
  • Sensibiliser les professeurs aux bonnes pratiques d’enseignement.
  • Coordonner les efforts de NEADS, de l’ACCSEHP et de la CAER (Canadian Association of Educational Resources).
  • Faire des pressions sur les ministres fédéraux pour faire avancer les dossiers.
  • Fournir de l’information aux personnes qui peuvent légiférer et modifier les normes.
  • Partager les ressources sur les sites Web.
  • Le groupe devrait exercer des pressions collectives sur les fournisseurs, afin qu’ils normalisent leurs produits.
  • Promouvoir l’utilisation de l’infrastructure existante, comme les systèmes de bibliothèque au Canada. L’ACCSEHP devrait faire connaître à ces établissements les enjeux et les aider à faciliter l’utilisation de ces structures.
  • Exercer des pressions sur les facultés d’enseignement, afin que les enseignants reçoivent une formation avec la technologie, y compris la méthode CU et les technologies adaptées et d’apprentissage.
  • Promouvoir les pratiques d’enseignement inclusives.
  • Sensibiliser les départements et les professeurs aux questions d’accessibilité et de média substitut.

Résumé des principaux énoncés :

  • Il est inacceptable que les étudiants doivent produire leurs propres documents en média substitut. Ils sont dans les établissements pour étudier, non pour produire, bien qu’ils devraient avoir le choix de produire leurs propres documents s’ils le désirent.
  • On devrait élaborer des normes universelles de production dans tous les établissements, de sorte que les documents produits à l’interne puissent être répertoriés, partagés et accessibles.
  • Utiliser les réseaux et services existants, comme les bases de données nationales et les systèmes de prêts entre bibliothèques. Ces réseaux et services devraient être plus souples et plus conviviaux.
  • Exiger que les éditeurs fournissent les fichiers électroniques accessibles pour tous les manuels vendus dans les librairies postsecondaires. (La question des documents et des éditeurs à l’extérieur du Canada doit être traitée séparément.)
  • Encourager les membres de l’ACCSEHP à utiliser le paradigme de la méthode CU, comme cadre conceptuel. Au lieu de traiter les étudiants au cas par cas, cette méthode favorise l’implantation d’un environnement accessible à tous. Changer la façon dont l’accessibilité est perçue sur les campus et la façon dont les professeurs gèrent leurs cours. Créer un guide de procédures, d’usage national/universel.
  • Offrir aux professeurs une formation sur les stratégies d’enseignement inclusif, afin que la classe soit accessible à tous et à toutes.
  • Définir les objectifs et les tâches qui permettront à l’ACCSEHP de progresser afin de réaliser son énoncé de vision.

Rapports des groupes à la plénière : résumé des trois groupes

  • Tenir des ateliers et offrir de la formation aux membres de l’ACCSEHP au sujet de la méthode CU. Intégrer ce projet dans le plan quinquennal.
  • Exiger des professeurs qu’ils participent à des ateliers sur la méthode CU.
  • Faire connaître la méthode CU aux structures existantes sur les campus, comme les bureaux de discipline, les bureaux de l’ombudsman, etc., qui traitent les plaintes.
  • Produire une liste de manuels accessibles qui permet aux éditeurs, aux professeurs, aux bibliothécaires et aux libraires d’évaluer les manuels avant de les choisir, en fonction de leur disponibilité en média substitut.
  • Établir une distinction entre les responsabilités de l’éditeur et les responsabilités de l’établissement, pour ce qui est des médias substituts.
  • Faire des pressions auprès du gouvernement fédéral, des gouvernements provinciaux/territoriaux, de NEADS et de la CAER, des éditeurs, de l’administration des collèges et des universités, des professeurs, etc., et collaborer avec eux.
  • Demander aux établissements de dresser la liste des droits et des responsabilités des étudiants.
  • Créer un guide national de ressources et de procédures à l’intention des personnes et des services qui reçoivent, cataloguent et produisent des documents d’information scolaire. Ce guide facilitera et soutiendra leur travail d’accès, de partage et de production de ces documents.
  • Dresser la liste des droits et responsabilités des établissements.
  • Établir un comité restreint composé de membres vivement intéressés, afin de dresser une liste de stratégies qui seront présentées au conseil d’administration de l’ACCSEHP.
  • Adopter une législation qui oblige les éditeurs à respecter les normes et à utiliser des formats spécifiques (p. ex., faire la promotion du langage SMIL. En théorie, tout fichier SMIL peut être converti dans tout autre format voulu.)
  • Allouer des fonds aux activités de lobbyisme.
  • Faire connaître, auprès des professeurs et autres parties intéressées, les réussites et les initiatives positives dans divers établissements. Faire des démonstrations de technologies d’apprentissage et adaptées et établir un réseau d’expertise et d’expériences réussies.

Résumé des principaux énoncés :

  • Utiliser le réseau national des bibliothèques et en améliorer la facilité d’utilisation pour le niveau postsecondaire. Utiliser particulièrement AMICUS et le Registre des ouvrages canadiens en préparation (CANWIP). Tous les bibliothécaires devraient savoir que de nombreux documents y figurent déjà. Ils devraient vérifier ces systèmes avant de produire eux mêmes un ouvrage en média substitut. En outre, s’ils produisent de tels manuels, ils devraient les enregistrer auprès du registre le CANWIP, de façon à ce que les autres en connaissent l’existence.
  • Élaborer un plan d’action pour l’ACCSEHP (plan quinquennal).
  • Établir un serveur de liste (listserv) pour partager les idées en matière de transcription, ainsi que les succès et les expériences dans tout le Canada. L’Ontario dispose déjà d’un serveur de liste pour les coordonnateurs des services aux étudiants handicapés. Ce pourrait être un point de départ.
  • Élaborer un guide national des meilleures pratiques. L’Ontario dispose d’un tel guide.
  • Faire la promotion de la méthode CU auprès des membres de l’ACCSEHP, pour changer leur approche en matière de services.
  • Faire connaître les succès et les initiatives.

Qui est responsable?

  • Conseil d’administration de l’ACCSEHP
  • NEADS
  • CAER
  • Étudiants et dispensateurs de services aux personnes handicapées
  • Administrateurs des établissements et professeurs
  • Éditeurs
  • Cadre juridique
  • Gouvernement fédéral (p. ex., Bibliothèque et Archives Canada; le Conseil sur l'accès à l'information pour les Canadiennes et les Canadiens incapables de lire les imprimés joue aussi un rôle clé).

Recommandations et étapes suivantes

Principales recommandations présentées à l’ACCSEHP :

  • Établir un plan d’action dans le cadre du plan quinquennal de l’ACCSEHP.
  • Mettre en œuvre les mesures.
  • Étudier comment la méthode CU peut faire une différence dans la façon dont les dispensateurs de services aux étudiants handicapés voient leur travail.
  • Insister sur les changements dans la façon de faire les choses, et non sur les aménagements individuels.
  • Établir un groupe de travail afin d’orienter le conseil d’administration dans ses actions ultérieures.

Prochaines étapes

  • Diffuser le procès verbal de la réunion d’aujourd’hui auprès des groupes qui figurent sur la liste de distribution. Soutenir le dynamisme afin de partager les idées et les enjeux.
  • Fournir à NEADS le compte rendu de la réunion d’aujourd’hui, pour son projet Accès aux documents scolaires.
  • Promouvoir un changement systémique et un accès universel auprès du milieu juridique, des établissements d’éducation et de tous les paliers de gouvernement.

Résumé de clôture

Le groupe a discuté de plusieurs enjeux importants. Tout d’abord, on a traité des avantages et des inconvénients de la responsabilité légale à l’égard des normes. Chaque modèle a ses propres particularités, et chaque province a des lois différentes touchant les personnes handicapées. La législation devrait peut être porter seulement sur la plate forme, et non sur le produit final. En outre, les exigences légales ne sont parfois pas logiques, mais en définitive elles peuvent être requises si les groupes visés ne s’y conforment pas volontairement.

En deuxième lieu, le financement est un problème important dans la production de documents en média substitut. Des fonds provenant des établissements et des sources provinciales et nationales sont requis pour assurer l’accès aux bons documents scolaires, au moment opportun et à juste prix.

En troisième lieu, les bureaux de services aux étudiants handicapés au Canada fonctionnent selon différents modèles. Malgré ces différences, il est manifeste que si les établissements avaient accès aux fichiers des éditeurs, cela faciliterait le travail des dispensateurs de services aux étudiants handicapés du postsecondaire, pour leur assurer un accès égal et complet.

Nous suggérons d’établir un dépôt national des fichiers fournis par les éditeurs en format normalisé, pour tous les manuels, de sorte que tous les établissements postsecondaires puissent y avoir accès. Le gouvernement fédéral envisage de lancer un projet pilote pour tester ce modèle. Le but est de produire des documents en média substitut aussi exacts et de même qualité que l’original. Les éditeurs devraient être tenus de produire des fichiers électroniques dans un format qui répond aux besoins de tous les utilisateurs.

Un sujet aussi important requiert des mesures nationales et provinciales à de nombreux niveaux. Si on peut préserver l’enthousiasme manifesté par ce groupe de 22 personnes, l’ACCSEHP réussira à s’approcher plus près de son but, qui est de fournir des documents scolaires aux étudiants du postsecondaire incapables de lire les imprimés, au bon endroit, dans le bon format et à juste prix.

En guise de conclusion, Gladys Loewen constate la grande convergence d’idées de ce groupe de représentants provenant de cinq provinces, et composé de dispensateurs de services aux étudiants handicapés, de bibliothécaires et d’invités qui ont tous une responsabilité et un intérêt communs dans la production et la diffusion de documents scolaires en média substitut. Elle remercie tous les participants pour leur apport, qui aidera l’ACCSEHP à continuer la lutte afin d’assurer un accès égal à tous les étudiant(e)s incapables de lire les imprimés.

Participants au groupe de discussion

  • Elizabeth Walcot-Gayda - Conseil sur l’accès à l’information pour les Canadiennes et les Canadiens incapables de lire les imprimés
  • Odette Raymond - Cégep du Vieux Montréal, QC
  • Karen Coffey – Collège Algonquin, ON
  • Trisha Lucy - Bibliothécaire, Bibliothèque et Archives Canada
  • Ralph Manning - Secrétariat, Conseil sur l’accès à l’information pour les Canadiennes et les Canadiens incapables de lire les imprimés, Bibliothèque et Archives Canada
  • Laurie Keenan - Université de Victoria, BC
  • Leo Bissonnette - Université Concordia, QC
  • Maria-Teresa Zenteno - Université Concordia, QC
  • Kim Archer - Université Concordia, QC
  • Vince Tomassetti - Assistive Technology-BC
  • Gladys Loewen - Assistive Technology-BC
  • Jeff Kolesnikowicz - Collège Durham, ON
  • Toni Connolly - Collège Algonquin, ON
  • Carolyn Wiebe - Université du Manitoba
  • Ted Morrison - Collège Loyalist, ON
  • Tim Nolan - Université McMaster, ON
  • Yolaine Ruel - Université d’Ottawa , ON
  • Ryan Klomp - Université d’Ottawa, ON
  • Halina de Maurivez - Université d’Ottawa, ON
  • Mary Ann Epp - College and Institute Library Services, Collège Langara, BC
  • Jean Jackson - Université de l’Alberta, AB
  • Laurie Alphonse - Association nationale des étudiant(e)s handicapé(e)s au niveau postsecondaire

Remerciements :

Le conseil d’administration de l’ACCSEHP désire remercier :

  • L’Université d’Ottawa, qui a accueilli le groupe de discussion de l’ACCSEHP.
  • L’Association nationale des étudiant(e)s handicapé(e)s au niveau postsecondaire qui a assuré les services de transcription du présent document.

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