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Questionnaire destiné aux dispensateurs de services

Section A : Information relative à l’établissement d’enseignement

1. Dans quel type d’établissement travaillez-vous?

Chart 37
Graphique 37 : Type d’établissement

29 (43,28 %) Université
20 (29,85 %) Collège communautaire
8 (11,94 %) Cégep
2 (2,99 %) Institut technique/ professionnel
8 (11,94 %) Autre

Les universités et les collèges communautaires dominent manifestement les répondants, représentant près de 75 %. Les cégeps, qui n’existent qu’au Québec, représentent 11,94 % des répondants, suivis des « autres », avec un pourcentage identique de dispensateurs ayant répondu. Les instituts techniques/professionnels ne sont représentés que par 3 % des réponses totales. Parmi les dispensateurs qui ont répondu « autre » à cette question, sept ont indiqué être employés dans des collèges universitaires – un type d’établissement que l’on retrouve surtout en Colombie Britannique –, deux ont indiqué travailler dans un collège régional, une personne a tout simplement indiqué « collège » et une autre a indiqué « Cégep QBC » comme réponse.

2. Quel est le nom ainsi que la province/territoire de votre établissement d’enseignement?

Le graphique 38 illustre la répartition des dispensateurs de services par province : Ontario 17, Québec 12, Colombie Britannique 11, Alberta 10, Nouvelle Écosse 7, Nouveau Brunswick 5, Manitoba 3, Terre Neuve et Labrador 1.

Chart 38
Graphique 38 : Province de l’établissement

 ProvinceTotal
MBBCONNBQCNBABNL
ÉtablissementUniversité23104352029
Coll. comm.1461025120
Cégep000080008
Inst. tech./prof.001000102
Autre040010207
Total31117512710166

Tableau 22. Type d’établissement par province

Afin de protéger l’anonymat des dispensateurs de services ayant répondu, nous n’indiquons pas le nom des établissements dans le présent rapport. Le fait saillant de ce tableau est qu’en Ontario, un seul institut technique/professionnel a répondu, tandis qu’en Alberta, la moitié des réponses provenaient de collèges communautaires. Les cégeps existent seulement au Québec; le nombre de cégeps n’est donc pas surprenant. La catégorie « autre » représente surtout les collèges universitaires, un type d’établissement postsecondaire en Colombie Britannique. Dans l’ensemble, les universités représentent 44 % des établissements sondés. Les collèges communautaires représentent 30 %, les cégeps 12 %, les instituts techniques/professionnels 3 %, et les « autres » un peu plus de 10 %.

3. D’après votre estimation, quel est le nombre d’étudiant-e-s ayant besoin d’aménagement en raison de leur déficience fréquentant votre établissement?

Chart 39
Graphique 39 : Étudiants handicapés

Chart 40
Graphique 40 : Nombre total d’étudiants handicapés

Les réponses à cette question vont d’aussi peu que deux dans un même établissement, jusqu’à une valeur élevée de 1 376. Le tableau suivant indique la répartition par province :

MB1675
BC4304
ON8806
NB427
QC1725
NS1928
AB3350
NL15

Tableau 23. Étudiant(e)s handicapé(e)s par province

Les trois principaux groupes, selon les dispensateurs de services, sont l’Ontario avec 8 806 étudiant(e)s handicapé(e)s, la Colombie Britannique avec 4 304 et l’Alberta avec 3 350.

4. Combien d’étudiant-e-s incapables de lire les imprimés sont inscrits à votre service?

Le nombre d’étudiant(e)s incapables de lire les imprimés par province se répartit comme suit :

MB24
BC229
ON630
NB90
QC628
NS999
AB1086
NL5

Tableau 24. Étudiant(e)s incapables de lire les imprimés, par province

Selon les répondants, l’Alberta, le Nouveau Brunswick et le Québec comptent une proportion plus élevée d’étudiant(e)s incapables de lire les imprimés, parmi la population étudiante handicapée. On peut établir une comparaison intéressante en termes du nombre d’étudiant(e)s incapables de lire les imprimés, exprimé en pourcentage du nombre total d’étudiant(e)s handicapé(e)s, indiqué par les 67 dispensateurs de services représentant 55 établissements.

 Tous les
handicaps
Incapacités de
lire les imprimés
% - Incapacité de
lire les imprimés
MB1675241
BC43042295
ON88066307
NB4279021
QC172562836
NS192899952
AB3350108632
NF15533

Tableau 25. Tous les étudiant(e)s handicapé(e)s incapables de lire les imprimés, par province

C’est en Ontario, au Manitoba et en Colombie-Britannique que l’on retrouve le plus faible pourcentage d’étudiant(e)s incapables de lire les imprimés, par rapport aux autres provinces. Le Nouveau Brunswick, Terre Neuve et le Labrador, le Québec et la Nouvelle Écosse comptent chacun entre 21 et 36 % d’étudiant(e)s incapables de lire les imprimés. Le pourcentage le plus élevé, et de loin, d’étudiant(e)s incapables de lire les imprimés se trouve en Nouvelle Écosse, où 52 % de la population étudiante handicapée a ce handicap particulier. Il y a lieu de noter qu’un peu moins de 49 % des étudiant(e)s handicapé(e)s, selon les répondants, étudiaient en Ontario.

5. Votre service est-il le seul fournisseur ou producteur de documents en média substitut de votre établissement?

Chart 41
Graphique 41 : Dispensateurs uniques de documents en média substitut

Un pourcentage important des dispensateurs de services ont indiqué être le seul fournisseur de documents en média substitut. Selon notre sondage, 67,16 % des établissements postsecondaires sont des fournisseurs uniques, tandis que 32,84 % ne le sont pas.

Du nombre de dispensateurs uniques, 20 sont des universités (44 %), 14 des collèges communautaires (31 %), 3 des cégeps (6 %), 2 des établissements techniques/professionnels (4 %) et 6 des établissements « autres » (13 %). Par province, les dispensateurs de services qui indiquent que leur établissement produit des documents scolaires en média substitut se répartissent comme suit, par province : Ontario 11 (24 %), Colombie Britannique 9 (20 %), Alberta 8 (17 %), Québec 7 (15 %), Nouvelle Écosse 4 (8 %), Manitoba 3 (6 %), Nouveau Brunswick 2 (4 %) et Terre Neuve et Labrador 1 (2 %). Il est important de souligner ici que la question porte sur les fournisseurs et les producteurs.

Il y a eu plusieurs réponses écrites à cette question, ce qui permet de croire que d’autres organisations fournissent des services en média substitut. Les plus couramment citées sont les bibliothèques, les prêts inter-bibliothèques et les autres départements universitaires. Un faible pourcentage de répondants a indiqué obtenir des documents en média substitut de diverses organisations provinciales comme CILS en Colombie Britannique et l’école W. Ross MacDonald en Ontario.

Certains dispensateurs de services dans les Maritimes indiquent recourir à plusieurs établissements, outre leur propre établissement, pour obtenir des documents en média substitut. Un collège communautaire en Nouvelle Écosse a indiqué qu’il fournit des services en partenariat avec le ministère de l’Éducation de la province, tandis qu’un répondant d’une université de la Nouvelle Écosse a indiqué que l’Atlantic Centre of Support for Disabled Students l’aidait à fournir des documents en média substitut. Un répondant d’une université du Nouveau Brunswick a mentionné obtenir des documents expressément de la bibliothèque de l’Université de Montréal.

Au Québec, les répondants ont fourni une gamme de réponses différentes. On a notamment mentionné une division entre les cégeps de l’ouest et de l’est de la province, ceux de l’ouest utilisant les services du Cégep du Vieux Montréal, et ceux de l’est obtenant les documents du Cégep de Sainte Foy. Plusieurs répondants ont indiqué faire appel à l’un ou l’autre de ces établissements. Braille Jymico et SQLA ont été également mentionnés comme dispensateurs de services et de documents en média substitut au Québec.

6. Combien de personnes correspondant aux catégories ci-dessous travaillent dans le service ou département chargé des personnes handicapées?

Le tableau suivant présente toutes les réponses du personnel travaillant dans le service ou le département chargé des personnes handicapées.

Temps pleinTemps partielBénévolesÉtudiants rémunérés Temps pleinTemps partielBénévolesÉtudiants rémunérés
14200151..5
3000425..
320340..7
4110514..
6263613.1
1104515.1
31.5.2..
21.41..5
82041...
13.2011.2
11..12.1
1...13..2
21.112.2
14.111.1
810..120.10
33.6.1..
625011..2
1212.4165
32.351..
31..1...
22043...
31.12372412
711031..8
131.14.2..
40..721.3
83..1...
411.1...
910375.15
6..4016312
23141.1.
 1687281157

Tableau 26. Liste complète du personnel/bénévoles

On constate qu’on ne peut extraire du tableau ci dessus un profil « type » pour ce qui est du personnel travaillant dans les départements ou services aux personnes handicapées. Pour chaque catégorie, les réponses sont très variées. Le nombre le plus élevé de personnes à temps complet est 40, tandis que la plupart des établissements indiquent des effectifs à temps plein allant de 1 à 6 employés. Pour ce qui est des employés à temps partiel, le nombre le plus élevé est 20 dans un même établissement, la moyenne s’établissant entre 1 et 5. Pour les bénévoles, la plage va de 0 à 50. Quant aux étudiants rémunérés, la plage va de 0 à 40. La plupart des dispensateurs de services emploient de 1 à 5 étudiants rémunérés, probablement dans le cadre d’un programme de travail études.

Outre les choix de réponses à cette question, un répondant d’un institut technique de l’Alberta a indiqué que son établissement avait des contrats avec 15 fournisseurs de services.

Diffusion de médias substituts

7. Comment est financée la prestation de médias substituts?

Chart 42
Graphique 42 : Financement des médias substituts

6 (9,52 %) Sources internes
16 (25,4 %) Sources externes
40 (63,49 %) Les deux
1 (1,5 %) Ne s’applique pas

Environ les deux tiers des dispensateurs de services indiquaient que leur financement provenait de sources internes et externes. Selon un quart d’entre eux, le financement provient de sources externes, et pour près de 10 %, de sources internes. Un dispensateur de services a répondu « non applicable », et cinq n’ont pas répondu à la question. C’est en Colombie Britannique, en Alberta et en Ontario que l’on trouve la plus forte proportion de répondants dont le financement provient de sources internes et externes (parmi les provinces ayant le plus grand taux de réponse). Deux tiers des dispensateurs de services au Québec indiquent que le financement des documents en média substitut provient de sources externes.

 InterneExterneLes deuxNATOTAL
ProvinceMB01203
BC128011
ON339116
NB01405
QB163010
NS03407
AB10809
NF00101
Total61639162

Tableau 27. Financement des documents en média substitut, par province

Toutes les réponses pertinentes provenant des dispensateurs de services du Québec indiquent que le ministère provincial de l’éducation assure le financement des documents en média substitut. Un dispensateur de services dans une université a indiqué que l’établissement utilisait les fonds du ministère pour diverses dépenses liées à la production de documents en média substitut, y compris l’embauche d’un coordonnateur bénévole, et l’achat de divers outils technologiques comme des numériseurs, des logiciels en média substitut et des lecteurs MP3. Un collège du Québec a fait la distinction entre le fait que le ministère finance la production de documents en média substitut pour les étudiants visuellement handicapés, tandis que le collège finance la production de documents pour les étudiants ayant des troubles d’apprentissage.

Un répondant d’un institut technique de l’Alberta a indiqué que son établissement couvre les coûts associés aux documents en média substitut, quand le financement externe n’est pas disponible ou est insuffisant. Dans un collège universitaire de la Colombie Britannique, un programme d’emploi à l’interne pour étudiants fournit du personnel pour la production interne de documents en média substitut, tandis que l’école peut se prévaloir d’une subvention externe si les étudiants ont besoin d’assistance financière pour leurs propres documents. Enfin, selon un répondant de la Nouvelle Écosse, son établissement obtient un financement gouvernemental par l’intermédiaire du ministère de l’éducation, dans le cadre de l’entente fédérale-provinciale LMAPWD.

8. Votre établissement produit-il à l’interne des documents scolaires en média substitut?

Chart 43
Graphique 43 : Production de documents à l’interne

La grande majorité des répondants (77,27 %) indiquent que leurs établissements produisent des documents en média substitut à l’interne, tandis que 23,73 % ont indiqué que ce n’est pas le cas. Le tableau 28 présente le nombre d’institutions par province qui produisent des documents à l’interne, et le pourcentage de ces établissements, par rapport au nombre total de répondants dans la province.

Prov.Nombre%
MB267
BC982
ON1482
NB360
QB650
NB7100
AB889
NL1100

Tableau 28. Provinces où l’on produit à l’interne des documents en média substitut

Dans la section des commentaires pour cette question, un répondant d’un collège communautaire de l’Ontario a indiqué que son établissement produit « tout document demandé ». Un autre établissement produit essentiellement des documents de cours, « après que l’étudiant a acheté la copie imprimée et que la librairie nous a envoyé la copie électronique ». Un dispensateur de services dans un collège du Québec a indiqué que son établissement produit des notes de cours en média substitut, tandis qu’un répondant d’un institut technique de l’Alberta a indiqué que l’établissement produisait également des documents de cours à l’interne.

Un répondant d’une université du Québec a exprimé des réserves au sujet de la production de documents de cours dans son établissement, comme suit : « Nous devons aller plus loin avec les documents de cours. Notre librairie est utile, mais nous constatons que les fichiers PDF représentent encore un problème pour ce qui est de l’accès ».

Si oui, quels documents produit il parmi les suivants?

Chart 44
Graphique 44 : Documents produits à l’interne

Ce sont manifestement les examens et les manuels qui sont les plus souvent produits. Les statistiques indiquent un vide important « au delà du manuel », notamment pour ce qui est des lectures supplémentaires, des cours en ligne, des bases de données, des index de périodiques, des ressources Web et de la documentation de cours. On pourrait faire valoir que ces données soulignent la nécessité d’accroître l’information, la formation, la sensibilisation et la collaboration entre les dispensateurs de services et les bibliothécaires.

9. Dans quel service les documents scolaires en média substitut sont-ils produits?

Chart 45
Graphique 45 : Services produisant les documents à l’interne

Le Centre des services aux étudiant(e)s handicapé(e)s est, et de loin, le service qui produit le plus couramment les documents à l’interne (46). Le deuxième service le plus souvent cité est l’imprimerie du campus (10). Trois répondants ont indiqué que la bibliothèque produisait des documents à l’interne, et 13 ont indiqué que la source était « autre ».

Parmi ceux qui ont répondu « autre », un répondant d’une université du Québec a mentionné que les dispensateurs de services à son établissement font beaucoup de numérisation, et convertissent les documents en fichiers MP3. Toutefois, a t il ajouté, ces dispensateurs encouragent les étudiants à utiliser leur technologie adaptée pour lire les fichiers « quand cela est approprié et possible ». Un répondant d’un collège de la Nouvelle Écosse a indiqué que certains étudiants produisent eux mêmes des documents, grâce à la technologie obtenue par l’entremise d’une subvention canadienne pour études, tandis qu’un collège de Terre Neuve produit certains documents, une partie étant produite par des entreprises locales pour le collège. Enfin, un répondant d’un institut technique de l’Alberta a indiqué que « certains programmes ont produit des documents directement pour les étudiants ».

10. D’après vous, quelle est la qualité de la production à l’interne des documents scolaires en média substitut?

Cinquante et un répondants (sur 67) ont répondu à cette question (ce qui est un taux de réponse faible). De ce nombre, un seul a indiqué que la qualité des documents internes est pauvre. Selon 20, elle est moyenne, selon 23 elle est bonne, et 7 ont indiqué qu’elle est excellente.

Chart 46
Graphique 46 : Qualité des documents produits à l’interne

Dans les commentaires à cette question, la plupart des dispensateurs de services s’estiment satisfaits de la qualité des documents produits à l’interne, et ils ont indiqué que les ressources limitées, le peu de familiarité du personnel avec la technologie et le temps alloué à la production jouent tous un rôle dans la faible qualité de ces documents.

Un répondant a indiqué : « Nous avons rarement le temps de corriger correctement les documents », tandis qu’un répondant d’un collège communautaire de l’Ontario a indiqué : « Les examens sont parfaits, mais les manuels et les documents de travail contiennent des erreurs attribuables à la reconnaissance optique des caractères ». Un répondant de l’Alberta s’estime satisfait de la qualité des documents, mais indique que la quantité de documents à produire en média substitut présente un problème. Un autre répondant de cette province indique que les documents audio sont actuellement produits sur bande dans son établissement, et que la qualité serait meilleure si on utilisait un format numérique. Point intéressant, ou peut-être préoccupant : si 59 % des dispensateurs de services indiquent que la qualité de la production est de bonne à excellente à la question 22, seulement 32 % indiquent qu’ils fournissent les manuels entiers, avec les illustrations, les notes en marge, etc.

11. Combien de personnes correspondant aux catégories ci-dessous travaillent à la production interne des documents scolaires en média substitut?

Temps pleinTemps partielBénévolesÉtudiants rémunérés Temps pleinTemps partielBénévolesÉtudiants rémunérés
22051...
....1...
13001.510
100.12.1
....1...
1104...2
2..120...
....32.1
...2.1..
11.2.2..
.....1..
11..1...
...41.151
128113...
22811.1.
23...10..
.1.31..2
115.3..2
1..121...
11.32...
.1..13..
....2...
....1...
112.2..2
214.11..2
....1...
14..26..

Tableau 29. Répartition des personnes participant à la production à l’interne de documents en média substitut – toutes les réponses

Le tableau suivant indique que 82 personnes à temps plein, 65 à temps partiel, 44 bénévoles et 62 étudiants rémunérés ont participé à la production de documents sur les campus dans tout le Canada, d’après les dispensateurs de services qui ont répondu à notre questionnaire. Seuls sept répondants n’ont pas chiffré le personnel de production à l’interne.

12. Si vos documents scolaires en média substitut sont produits ailleurs que dans votre établissement, ou en collaboration avec celui-ci, d’où proviennent ces documents et services?

Chart 47
Graphique 47 : Source des documents en média substitut qui ne sont pas produits à l’interne

Les réponses étaient les suivantes : 28 Centre de ressources provincial/territorial/régional, 21 Institut national canadien pour les aveugles, 31 Recording for the Blind and Dyslexic, 26 Auto-production (par l’étudiant-e), 19 Autre. Les répondants pouvaient répondre à plusieurs choix.

Une certaine confusion dans les réponses peut s’expliquer par le fait que pour les répondants, les documents en média substitut peuvent provenir, par exemple, de l’INCA ou de RFB&D, mais ils peuvent également provenir des centres de ressources provinciaux, sans que le dispensateur de services n’en connaisse la source. Il faut bien savoir que les Canadiens ne peuvent obtenir que des livres sur bande de RFB&D, et non des documents utilisant des techniques modernes comme les livres DAISY.

Quelques dispensateurs de services ont indiqué que les éditeurs fournissent de plus en plus les documents en format électronique. Au Québec, plusieurs établissements ont indiqué que des organisations privées, comme Braille Jymico, produisent des documents en braille, et les Cégeps du Vieux Montréal et de Sainte Foy, déjà mentionnés, ont de nouveau été cités par les répondants, tout comme SQLA et SAIDE. La majeure partie des répondants de l’Ontario a présenté des commentaires, indiquant que les documents proviennent de l’école W. Ross MacDonald, et un répondant a indiqué que cette organisation fournit les documents trop lentement à ses étudiants.

Dans un cas, on a mentionné que les documents en média substitut provenaient à la fois de RFB&D et de l’INCA, et un répondant d’une université de la Nouvelle Écosse a indiqué que d’autres bibliothèques de la province, faisant partie du réseau CAER, fournissait à l’occasion des documents. Un répondant d’un collège communautaire de Terre Neuve et du Labrador a indiqué que l’agrandissement des textes était réalisé par « une société locale avec boîtes aux lettres », tandis qu’un collège communautaire de l’Alberta obtient une partie de ses documents de la bibliothèque publique d’Edmonton.

13. Quel pourcentage de votre budget est alloué à la production de documents scolaires en média substitut?

De tout le questionnaire, c’est cette question qui a obtenu le moins de réponses. Comme plusieurs l’ont indiqué dans les commentaires, il est difficile d’établir la part du budget alloué à la production de documents en média substitut, par rapport au budget global des services aux étudiant(e)s handicapé(e)s. En outre, on constate un écart marqué dans la proportion du budget alloué à ce type de production au début de chaque semestre et pour le reste de l’année universitaire. Autre facteur : bon nombre des répondants n’ont tout simplement aucun contrôle sur les aspects comptables de leurs activités, et n’ont donc pu estimer de manière exacte comment les ressources sont allouées.

Le graphique 48 présente les pourcentages suivants (entre 0 et 20 % : 6 ont indiqué 0, 3 ont indiqué 1 %, 2 % ou 3 %, 2 ont indiqué 15 %; 1 a indiqué 16 %).

Chart 48
Graphique 48 : Pourcentage du budget pour la production de documents en média substitut

Quelques répondants ont présenté des commentaires pour cette question. Un répondant d’un collège du Québec a indiqué que les coûts de production sont « négligeables, sauf en termes d’heures », tandis qu’un répondant d’un collège de l’Ontario a indiqué « Aucune idée, nous le faisons ». Un répondant du Manitoba a indiqué qu’une partie des fonds pour les documents en média substitut provient du budget du surveillant, et un répondant d’un collège communautaire de la Nouvelle Écosse a recours à des partenariats avec échange en nature pour l’obtention de financement. Dans une étude ultérieure, il serait intéressant de savoir quels établissements postsecondaires disposent d’un budget interne pour les documents en média substitut, et quels sont les impacts relatifs de l’affectation des ressources.

14. Quel type de formation est nécessaire et/ou donnée au personnel et aux bénévoles du service aux étudiant-e-s handicapés travaillant à la production des documents scolaires en média substitut?

Le type de formation reçue par le personnel des services aux étudiant(e)s handicapé(e)s va de brefs tutoriels sur l’utilisation des programmes et des logiciels, à une formation complète avec exercices pratiques, dirigée par des professionnels. Ce qui ressort des réponses au questionnaire, c’est que la situation, dans l’ensemble, est loin d’être uniforme ou satisfaisante. On doit garder à l’esprit que l’expérience du personnel qui travaille dans ces centres est fort diversifiée, de sorte que certains employés ont besoin d’une courte formation avec les technologies récentes, tandis que d’autres, nouveaux dans le domaine, doivent recevoir une formation complète.

Un faible nombre de répondants a indiqué qu’aucune formation n’était fournie au personnel ou aux bénévoles pour ce qui est de la production de documents en média substitut, mais plusieurs ont indiqué qu’une formation à l’interne était fournie pour les logiciels et les technologies adaptées (la formation avec le système Kurzweil étant populaire), de sorte que les réponses vont de « une certaine formation » à « une formation poussée ». Néanmoins, quelques répondants ont indiqué que le personnel apprend en grande partie sur le tas les technologies en média substitut. Plusieurs répondants ont indiqué que l’on met davantage l’accent sur la formation des étudiants, pour les technologies adaptées, que sur la formation du personnel. D’ailleurs, cela est corroboré par les étudiants qui nous disent que la plupart d’entre eux reçoivent une telle formation.

Un répondant a indiqué ce qui suit : « Les étudiants dans les programmes travail études reçoivent une formation en technologie informatique et pour les logiciels. Nous demandons aux étudiants qui reçoivent des documents de nous faire part de leurs commentaires, et nous les mettons en contact direct, de sorte que tous problèmes (formatage, logiciels, etc.) puissent être réglés directement. »

Un répondant d’un cégep a indiqué que le personnel de son établissement avait la possibilité d’assister à des conférences sur la production de documents en média substitut. Un répondant de la Colombie Britannique a indiqué que des tutoriels étaient offerts sur la numérisation des documents, le braille et les enregistrements audio. Enfin, selon un répondant, son établissement fournit des instructions sur la façon de faire des enregistrements avec des cassettes, tandis que l’on apprend aux utilisateurs plus avancés comment convertir les fichiers en format MP3.

15. Au sein de votre établissement, qui est responsable de la production et la distribution des documents scolaires en média substitut et de l’information aux étudiant-e-s?

Chart 49
Graphique 49 : Responsabilité de la production des documents en média substitut

Des réponses assez diverses ont été données à cette question. La plupart des répondants indiquent que le personnel du centre de services aux handicapés sont responsables de ces activités, soit à titre d’équipe, soit sous la direction essentiellement du coordonnateur des services aux étudiant(e)s handicapé(e)s. D’autres répondants ont indiqué que le travail est réalisé conjointement par le Centre de services aux étudiant(e)s handicapé(e)s et par la bibliothèque de l’établissement, l’un assurant la production des documents et l’autre leur distribution aux étudiants. Un répondant d’un collège communautaire de Terre Neuve indique que l’établissement s’appuie sur la collaboration entre le coordonnateur des services aux étudiant(e)s handicapé(e)s et les enseignants, tandis qu’un répondant de l’Alberta souligne que les ministères de l’éducation devraient assumer plus de responsabilité. Enfin, un répondant a indiqué : « C’est notre bureau. Mais, idéalement, ce devrait être une activité/fonction partagée entre la bibliothèque et la librairie ». Il y a lieu de souligner ici que la Colombie Britannique, l’Ontario et le Manitoba offrent un financement pour la production des documents en média substitut.

Cinquante-trois des 66 répondants (80 %) indiquent que le Centre des services aux étudiant(e)s handicapé(e)s est responsable de la production et de la diffusion des documents et de l’information scolaires en média substitut. Selon six répondants (9 %), c’est la bibliothèque qui est responsable. Enfin, selon sept répondants (10,6 %), d’« autres » services sont responsables de la production et de la diffusion.

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