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Accès aux documents scolaires pour les étudiant(e)s incapables de lire les imprimés

Questionnaire destiné aux dispensateurs de services

Section C : Généralités

26. D’après vous, existe-t-il des barrières qui empêchent d’optimiser vos services aux étudiant-e-s incapables de lire les imprimés?

Chart 67
Graphique 67 : Barrières

Seulement un quart des répondants indiquent qu’il n y a pas de barrières. Les trois quarts presque exactement indiquent qu’il existe des barrières les empêchant de maximiser leurs services. Ce pourcentage est élevé et préoccupant. La deuxième partie de la question demandait aux répondants d’indiquer les barrières.

Si oui, quelles sont ces barrières? Cochez toutes les réponses applicables.

Chart 68
Graphique 68 : Barrières indiquées

Il est manifeste que les questions de financement et d’équipement sont les principaux obstacles à la diffusion de documents scolaires aux étudiants, et les retards suivent juste après. La majorité des répondants ont mentionné, dans les commentaires, que certains professeurs choisissent leurs documents de cours assez tard dans le processus de planification du semestre, ce qui réduit le temps dont disposent les dispensateurs de services pour reproduire les documents dans un média substitut. Un répondant du Québec a ajouté que ce sont parfois les étudiants eux mêmes qui n’indiquent pas suffisamment à l’avance leurs besoins en média substitut. Un autre a indiqué que les étudiants doivent attendre d’obtenir des fonds pour les documents en média substitut, fonds qui arrivent parfois seulement quand les classes sont déjà commencées. Autre préoccupation : les documents de cours contiennent parfois ce qu’un répondant a appelé « des articles illisibles ».

Trois répondants ont indiqué qu’ils devaient traiter avec des agences externes pour produire des documents en média substitut. Un répondant d’un collège universitaire de la Colombie Britannique a écrit que l’agence externe provinciale est incapable de répondre à la demande de documents en média substitut, tandis qu’un dispensateur de services de l’Ontario a mentionné que les fonds et le temps requis pour traiter avec les agences externes sont un problème. Un répondant a indiqué que RFB&D n’envoie pas de textes en format électronique au Canada, ce qui limite la disponibilité des documents dans ce média.

Enfin, trois répondants ont indiqué la non disponibilité des fichiers électroniques de la part des éditeurs, ce qui influe sur la rapidité avec laquelle on peut obtenir les textes pour les reproduire en média substitut.

27. En tant que dispensateur ou dispensatrice de services ou bibliothécaire, comment pouvez-vous qualifier votre niveau de connaissance relativement à la production de documents scolaires en média substitut?

Chart 69
Graphique 69 : Connaissance de la production de documents en média substitut

À la question 8 de cette enquête, on avait déterminé qu’environ 77 % des établissements produisent à l’interne des documents en média substitut. Compte tenu de ce taux, il est donc très important que 27 % disent savoir que la production de documents en média substitut a besoin d’être améliorée. C’est un aspect auquel les dispensateurs professionnels de services doivent s’attaquer. Un tiers des dispensateurs de services indiquent que ce niveau de connaissance est moyen, 9,5 % qu’il est bon, 20 % très bon, et 9,5 % qu’il est excellent. Dans l’ensemble, 40 % des répondants indiquent que le niveau de connaissance est bon, très bon ou excellent, et environ 60 % font état d’un niveau de connaissance « de moyen à perfectible ».

Un répondant d’une université indique que le service qui fournit des documents en média substitut à cet endroit existe depuis 1990, mais que le personnel actuel n’est en place que depuis un an. Malgré cette situation, le personnel a consulté des établissements similaires en Amérique du Nord pour obtenir des conseils et de l’aide. Ce répondant estime que le personnel fait un très bon travail, mais ajoute en commentaire : « On peut toujours faire mieux ».

Selon un autre répondant : « J’ai une connaissance raisonnable des technologies utilisées et requises. J’estime par contre que mes connaissances juridiques sont incomplètes ». Un autre dispensateur de services a mentionné les conséquences juridiques, et il a offert le commentaire suivant : « Les lois sur le droit d’auteur sont souvent embêtantes ».

28. En tant que dispensateur ou dispensatrice de services ou bibliothécaire, comment pouvez-vous qualifier votre niveau de connaissance relativement à la disponibilité des documents scolaires en média substitut?

Chart 70
Graphique 70 : Connaissance de la disponibilité des médias substituts

À la question 25, on indiquait que 80 % des dispensateurs de services qui produisent à l’interne des documents scolaires en média substitut vérifient au préalable si ceux ci sont disponibles ailleurs. La question ci dessus leur demandait de classer leur niveau de connaissance au sujet de la disponibilité des documents en média substitut. Selon les réponses obtenues, 18,5 % jugent que cette connaissance est perfectible, presque 28 % la jugent moyenne, 26 % bonne, 20 % très bonne et 7,7 % excellente. On peut regrouper ces réponses en deux grandes familles : environ 46 % estiment que leur connaissance est de « perfectible à moyenne » et 54 % de « bonne à très bonne à excellente ».

Un répondant a formulé le commentaire suivant : « Il serait intéressant d’avoir un meilleur accès aux documents à l’étranger et d’avoir plus de documents en français (y compris des livres DAISY de RFB&D). Je travaille afin de créer des liens avec les services au Québec ».

Voici une brève comparaison des réponses aux questions 27 et 28, dans le tableau 30 ci dessous.

Connaissance de la productionConnaissance de la disponibilité
Besoin d’amélioration27%18.50%
Moyenne33%27.70%
Bonne9.50%26%
Très bonne20.60%20%
Excellent9.50%7.70%

Tableau 32. Comparaison des connaissances

29a) Votre établissement prévoit-il un processus d’évaluation de la production des documents scolaires en média substitut?

Chart 71
Graphique 71 : Processus d’évaluation

À cette question, les réponses étaient oui à 18,7 %, non à 64 % et non applicable à 17 %. Des 11 répondants ayant répondu « non applicable », six provenaient d’universités, un d’un collège communautaire, et quatre d’instituts techniques/ professionnels. Un peu moins des deux-tiers des dispensateurs de services indiquent qu’il n’y a pas de processus pour évaluer la production des documents en média substitut. Les dispensateurs de services devraient probablement se pencher davantage sur cet aspect, et peut être établir un processus de conception et de mise en œuvre de normes d’évaluation.

Trois personnes ont mentionné que l’on sollicite les commentaires des étudiants, que ce soit par des questionnaires officiels ou de manière informelle. Un répondant du Québec a indiqué qu’il n’existe aucun processus d’évaluation à son établissement, mais « nous avons besoin d’une telle procédure ».

29b) Si oui, qui est responsable de mener cette évaluation dans votre établissement?

Dans un établissement, le directeur des services aux étudiants assume cette responsabilité. Un répondant d’un collège communautaire de la Nouvelle Écosse a indiqué que c’est le ministère de l’Éducation qui supervise l’évaluation des services de production.

30. Votre établissement s’occupe-t-il de la question de l’accessibilité à Internet pour les étudiant-e-s incapables de lire les imprimés?

Chart 72
Graphique 72 : Accessibilité en ligne

Soixante-treize pour cent des participants indiquent que leur établissement offre un accès Web, tandis que 27 % ont répondu par la négative. Toutefois, à la question 8, trois répondants avaient indiqué que leur établissement produit à l’interne des ressources pour le Web. La production de ces ressources et leur disponibilité (ou du moins les tentatives en ce sens) sur le Web sont des questions distinctes. Ce semble être le cas, car si on tient compte de la quantité des documents scolaires maintenant disponibles en ligne, la majeure partie des dispensateurs de services assurent l’accessibilité au Web aux étudiants incapables de lire des imprimés, ce qui semble être une priorité d’après les réponses. On doit noter que de nombreux étudiants qui utilisent Internet disposent de technologies adaptées.

Un répondant d’Ottawa a indiqué qu’un comité d’accessibilité au Web existe dans son établissement, mais selon la majeure partie des réponses, il n’existe pas ailleurs de procédure aussi formelle.

Dans un collège communautaire de la Colombie Britannique, le bureau des services aux étudiant(e)s handicapé(e)s travaille avec d’autres services comme l’informatique ou la bibliothèque pour assurer une présence sur le Web. Un répondant d’une université de la Colombie Britannique a indiqué que le service informatique assure seulement l’accessibilité à tout le site Web de l’université, et non aux sites individuels. Un répondant d’un collège communautaire de l’Ontario a répondu que le service de marketing élabore les sites Web, mais que ceux ci ne sont pas entièrement accessibles, de sorte que le bureau des services aux étudiant(e)s handicapé(e)s offre la technologie requise pour permettre aux étudiants de lire le contenu des sites.

Deux répondants ont indiqué qu’ils avaient soulevé la question de l’accessibilité aux sites Web dans leurs établissements, et que ceux ci, tout en reconnaissant le besoin, n’avaient pas encore pris de mesure pour régler le problème.

Si oui, quels bureaux s’occupent de cette question?

Chart 73
Graphique 73 : Bureaux qui s’occupent de l’accessibilité au WWW

31. L’information suivante est-elle mise à la disposition des étudiant-e-s en média substitut?

Chart 74
Graphique 74 : Présentation de l’information en média substitut

Il s’agit d’une « question double », car elle était également posée dans le questionnaire aux étudiants. C’est pour cette raison que nous analysons les réponses plus en détail à la section suivante du rapport, Conclusion. Le graphique 74 présente les réponses des dispensateurs de services (qui pouvaient cocher plus d’une réponse). Voici la répartition en pourcentage de ces réponses :

%
Documentation14.0
Description de cours 17.4
Guides sur les services du campus15.7
Calendrier de cours 17.4
Horaires 16.9
Bulletins d’information/journaux10.7
Autre, veuillez préciser7.9

Tableau 33. Pourcentage de l’information en média substitut

Dix commentaires ont été présentés avec cette question. Cinq répondants ont écrit que tous les documents indiqués étaient disponibles en média substitut sur demande, tandis que trois ont indiqué que ces documents étaient entièrement ou partiellement disponibles sur demande. Un répondant d’un collège de l’Ontario a indiqué que la disponibilité des descriptions de cours en média substitut à son établissement dépend du professeur et du département en cause, mais que si les documents ne sont pas déjà disponibles, le bureau des services aux étudiant(e)s handicapé(e)s les reproduira. Enfin, un répondant d’un collège universitaire de la Colombie Britannique a indiqué ne pas savoir vraiment si ces documents étaient disponibles en média substitut.

32. Selon vous, quels sont les services aux étudiant-e-s incapables de lire les imprimés offerts par votre établissement les plus efficaces (trois au plus)? Quels sont les moins efficaces (trois au plus)?

Services les plus efficaces

PREMIERS services les plus efficaces

Trois premiersPremier rangDeuxième rangTroisième rang
1Texte numériqueTechnologie adaptéeAménagement pour les examens
2Aménagement pour les examensBraille/texte numérique/audio/ examensNumérisation
3Formats audioGros caractères/ numérisationRéponses multiples

Tableau 34. Trois principales réponses pour les expériences/pratiques les plus efficaces (1er, 2e et 3e rangs)

Parmi les réponses données comme premier choix, la production et/ou la diffusion de texte numériques ont été citées le plus souvent par les dispensateurs de services. La possibilité d’offrir des aménagements pour les examens et les tests, ainsi que la conversion des documents en format audio étaient ensuite les deux choix les plus populaires, chacun ayant été indiqué par six répondants. Cinq personnes ont indiqué comme premier choix la capacité de leur établissement d’offrir une technologie adaptée aux étudiants, des exemples spécifiques étant mentionnés : équipement de numérisation, ordinateurs avec technologie d’assistance, Kurzweil (logiciel de technologie adaptée utilisé pour la numérisation) et laboratoire de technologies adaptées.

Les services aux étudiants aveugles sont également considérés comme des points forts, deux répondants indiquant la capacité de leur établissement de produire des textes en braille et d’offrir des services efficaces, et deux répondants ont tout simplement mentionné la capacité de leur établissement de fournir des documents en média substitut aux étudiants aveugles.

La technologie en ligne a été citée deux fois, un répondant indiquant que les documents sont disponibles sur Internet à son établissement, et un autre répondant indiquant que la capacité de produire des documents en ligne est un service des plus efficaces. Deux répondants ont mentionné la capacité de leur établissement d’offrir aux étudiants de la formation avec les logiciels.

Enfin, six dispensateurs de services ont tout simplement mentionné la capacité de leur établissement de fournir des documents en média substitut, les réponses suivantes étant fournies chacune une fois, comme suit :

  • Documents en gros caractères
  • Manuels et documentation de cours
  • Liens avec les ressources provinciales pour commander les manuels
  • Exigences directes des cours
  • Partenariats et programmes gouvernementaux

DEUXIÈMES services les plus efficaces

Parmi les services mentionnés en deuxième place comme les plus efficaces, le choix le plus populaire était la disponibilité des technologies adaptées sur les campus. Ce choix a été mentionné par 11 répondants, quatre mentionnant seulement la technologie adaptée en général, et les autres indiquant des équipements spécifiques, comme Kurzweil, les logiciels d’agrandissement, les lecteurs d’écran, les bases de données en ligne, et un laboratoire informatique de technologie d’assistance.

En deuxième rang, comme services les plus efficaces, les répondants ont mentionné la diffusion de documents en braille, la disponibilité de texte numériques, le format audio et les aménagements pour les examens/tests, chacun étant mentionné trois fois. Les répondants ont mentionné deux fois la capacité de leur établissement de numériser les documents en média substitut, et de fournir des textes et/ou des tests en gros caractères.

Enfin, les services suivants ont été mentionnés chacun une fois, comme suit :

  • Traduction des notes de cours en format audio
  • Accès au financement
  • Formation en technologie adaptée
  • Soutien en classe
  • Volonté d’aider les étudiants à produire leurs propres documents
  • Prise en compte du choix des étudiants quant aux médias
  • Ressources en ligne
  • Délégation de responsabilité à une personne pour qu’elle s’occupe de ces étudiants
  • Embauche de lecteurs
  • Tutoriels

TROISIÈMES services les plus efficaces

La capacité d’un établissement de répondre aux besoins des étudiants pour les examens a été un troisième choix populaire, étant mentionné par six répondants. Venait ensuite la disponibilité de services de numérisation, cette réponse ayant été fournie par deux répondants.

Les réponses suivantes ont été indiquées une fois comme troisièmes services les plus efficaces :

  • Bandes audio (voix informatisée limitée en français, meilleure en anglais)
  • Texte numérique
  • Kurzweil
  • Production de notes de cours
  • Politique de porte ouverte pour les étudiants
  • Counselling pour les étudiant(e)s handicapé(e)s
  • Connaissance technique des médias substituts
  • Documents de cours en média substitut
  • Lectures supplémentaires disponibles dans une base de textes numériques en ligne
  • Mise à jour de l’équipement de production
  • Production à temps des documents en média substitut
  • Logiciel d’agrandissement comme Zoomtext
  • Accessibilité aux cours
  • Ordinateur/logiciel d’orthographe

Services les moins efficaces

PREMIERS services les moins efficaces

Trois premiersPremier rangDeuxième rangTroisième rang
1BrailleRetards dans l’obtention des médias substitutsRéponses multiples
2Audionumérique/ analogiqueAccès à l’équipementRéponses multiples
3Éditeurs/manques de tech. adaptives/ moniteursFormats audioRéponses multiples

Tableau 35. Les trois pires expériences/services

La capacité de pouvoir fournir les documents scolaires requis en braille a été jugée le service le moins efficace par six répondants. Suivent ensuite les problèmes de production et de diffusion, cinq répondants mentionnant le format audionumérique ou analogique, et un mentionnant explicitement que « la qualité des bandes audio n’est pas grande ».

Les répondants ont cité deux fois les problèmes suivants : accès aux éditeurs et à leurs textes pour fournir les médias substituts, médias substituts pour les étudiants ayant des troubles d’apprentissage, pénurie d’équipement adapté à prêter aux étudiants, et impossibilité d’accéder rapidement et facilement aux chargés de cours.

Les réponses suivantes ont été présentées une fois, comme suit :

  • Obtention de copies imprimées pour la transcription
  • Production de médias substituts
  • Formation avec les technologies adaptées
  • Pré-demande
  • Numérisation des textes
  • Textes en média substitut
  • Textes numériques
  • Il revient aux enseignants qui préparent les documents de cours d’offrir des aménagements à ces étudiants
  • Formulaires en ligne
  • PDF en format image
  • Production rapide de notes de cours
  • Transcription
  • Accès aux médias substituts pour les cours en mathématiques/génie
  • Essais d’équipement
  • Persuader les étudiants d’indiquer rapidement leurs besoins de média substitut
  • Information administrative
  • Aménagements en classe

DEUXIÈMES services les moins efficaces

Tous les répondants n’ont pas indiqué un deuxième service le moins efficace, mais la plupart ont indiqué qu’ils étaient préoccupés par la capacité de leur établissement de fournir à temps les documents en média substitut pour le début du semestre, trois répondants indiquant la lenteur de traitement de leur demande. L’accès inadéquat à l’équipement et les problèmes avec les formats audio ont été ensuite chacun mentionnés deux fois.

Les réponses suivantes ont été données une fois chacune :

  • Formation des étudiants ne connaissant pas la technologie adaptée
  • Toutes les ressources ne sont pas entièrement accessibles
  • Prise de notes
  • Textes numériques
  • Accès au Web
  • Compatibilité de certains services en ligne
  • Obtention de médias substituts
  • Difficulté de tenir à jour les versions correctes des manuels
  • Difficulté de suivre le rythme des progrès en technologie numérique
  • Documents de cours
  • Information générale sur le collège

TROISIÈMES services les moins efficaces

Les services les moins efficaces suivants ont été mentionnés une fois chacun au 3e rang :

  • Normalisation des procédures pour les lecteurs pour les bandes audio
  • Accessibilité au Web
  • Langage gestuel
  • Information sur l’établissement offerte en média substitut
  • Endroit pour écrire les tests
  • Numérisation
  • Piètre collaboration avec d’autres établissements de l’Alberta
  • MP3 (pas d’équipement)
  • Trouver des logiciels abordables pour les étudiants

La dernière partie de cette dernière question demandait aux dispensateurs de services d’indiquer comment on pourrait améliorer les services offerts aux étudiant(e)s incapables de lire les imprimés. C’est à partir de ce type de commentaires, formulés par les professionnels qui oeuvrent dans le domaine, que nous formulons nos recommandations et établissons nos conclusions. Ce questionnaire a démontré, de façon répétée, que les dispensateurs de services au Canada font un travail exceptionnel, et que les étudiants qu’ils soutiennent les apprécient grandement. Les réponses des dispensateurs nous ont permis de dresser le profil des problèmes que rencontrent les services de médias substituts offerts aux étudiant(e)s incapables de lire les imprimés, dans de nombreux établissements postsecondaires au Canada. Dans cette dernière question, nous demandions aux dispensateurs de services de nous indiquer comment on pourrait améliorer ces services. Bon nombre des commentaires des dispensateurs de services, touchant un large éventail de sujets, recoupent les commentaires fournis par les étudiants à cette même question.

Comment pourrait on améliorer ces services?

  • En fournissant davantage de formation au personnel, en assurant une meilleure accessibilité globale aux documents en média substitut, en assurant une bonne formation (p. ex., formats, éditeurs, loi sur le droit d’auteur) du personnel chargé d’obtenir, commander et offrir des documents en média substitut.
  • Accès plus facile aux étudiants pour obtenir des documents en média substitut directement des librairies – comme tout autre étudiant.
  • Les documents imprimés en sciences et en mathématiques sont habituellement disponibles de RFB&D, mais souvent les étudiants ne veulent pas s’inscrire auprès de cette organisation.
  • Établissement d’une banque d’équipement dans l’institution, plus d’argent pour le braille.
  • Plus de ressources.
  • Davantage de connaissance sur la façon de produire les documents.
  • Meilleure technologie.
  • Les éditeurs devraient être plus accessibles.
  • Accès à une technique de recherche efficace pour trouver les médias substituts existants.
  • Nous ne pouvons enrôler de force des lecteurs bénévoles – mais si davantage de documents sont disponibles, nous n’aurions pas à dépendre autant d’eux.
  • Financement pour la technologie et un personnel formé.
  • Nous n’avons pas suffisamment d’autorité dans les services pour obliger les professeurs à nous fournir leur liste de livres recommandés. Il n’y a pas de recours réel pour pénaliser les professeurs qui ne nous aident pas. Les étudiants doivent se plaindre au bureau des services aux étudiant(e)s handicapé(e)s, puis peut être au bureau des droits de la personne. En définitive, ce n’est pas juste pour l’étudiant qui est déjà handicapé.
  • Sensibilisation accrue à l’égard des services TI.
  • Service centralisé plus efficace pour les documents en média substitut.
  • Sensibilisation des professeurs et des autres au sujet des besoins des étudiant(e)s incapables de lire les imprimés.
  • Temps de préparation plus grand pour obtenir les documents.
  • Souvent les chargés de cours ne sont pas embauchés avant la fin de l’été, et nous n’avons alors pas assez de temps pour obtenir les manuels.
  • Accès plus facile aux textes électroniques, directement des éditeurs.
  • Production interne de petits travaux (cinq pages au plus).
  • Nous avons besoins des manuscrits à l’avance pour leur transcription en braille, mais les modifications de dernière minute compliquent les choses.
  • Le CILS a investi dans DAISY, qui est un format très utile. Nous avons besoin de plus de postes de travail pour les étudiants.
  • Participation de l’éditeur à la production de médias substituts; collaboration avec les dispensateurs de services locaux et/ou provinciaux pour regrouper les ressources et bonifier les processus de production (on risque cependant d’allonger le temps de réponse).
  • Canaux permettant des contacts plus rapides avec les étudiants.
  • Davantage de personnel et de fonds nous permettrait d’offrir les mêmes services aux étudiants avec des troubles d’apprentissage qu’aux étudiants visuellement handicapés.
  • L’école W. Ross MacDonald devrait offrir un service de numérisation.
  • Les éditeurs devraient être incités à fournir les versions numériques de leurs textes.
  • Plus de ressources humaines et financières.
  • Les étudiants devraient présenter leur demande de format substitut plus tôt, et les professeurs devraient nous présentent également plus rapidement leurs listes de livres recommandés.
  • Plus de formation pour le personnel en matière de technologie adaptée; plus de personnel, d’argent et d’équipement.
  • Plus d’équipement professionnel; accès à des techniques efficaces de recherche pour trouver les médias substituts existants; prêt ou copie plus rapide des documents existant en média substitut; production plus rapide en média substitut, avec accès aléatoire quand cela convient.
  • Les éditeurs devraient offrir des médias substituts pour tous leurs documents.
  • Plus de ressources financières; plus d’argent pour le CILS.
  • Plus de fonds pour la production de documents.
  • Disponibilité des livres aux points de vente.
  • Plus de fonds pour la production de documents, pour les étudiants, peu importe leurs handicaps; nous offrons actuellement des documents uniquement aux étudiants visuellement handicapés.
  • Logiciels, et formation pour leur utilisation.
  • À titre d’établissement privé, nous ne recevrons pas de fonds publics; il est donc difficile d’acheter certains documents, comme les livres en braille.
  • On devrait accélérer la production de documents en média substitut; on devrait rémunérer les étudiants diplômés pour agir comme surveillant/rédacteur d’examens.
  • On devrait encourager une conception universelle de l’instruction; on devrait sensibiliser les professeurs et le personnel au fait que ce n’est pas seulement au bureau des services aux étudiant(e)s handicapé(e)s qu’il revient d’offrir des aménagements aux étudiant(e)s handicapé(e)s.

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