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Forum sur les stratégies de recherche d’emploi Montréal

Montréal, Québec
Le 28 mars 2009

Introduction

Le forum de Montréal a eu lieu au Centre Sheraton Montréal et fut le 16ème événement présenté par NEADS dans le cadre d’un projet de six ans offrant des forums sur les stratégies de recherche d’emploi. Ces forums sont axés sur les aspects pratiques permettant de réussir le passage des études au marché du travail. Les participants proviennent d’un grand nombre de collèges et d’universités du Montréal-métropolitain, ainsi que d’écoles d’autres régions du Québec, du Nouveau-Brunswick et de l’Ontario. Les étudiants qui ont participé représentaient les institutions secondaires et postsecondaires suivantes : l’Université Bishop; le Cégep Marie-Victorin; le Cégep Régional de Joliette; le Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu; le Collège Ahuntsic; le Collège CDI; le Collège Lasalle; le Collège Multihexa; l’Université Concordia; le Collège Dawson; ÉMICA; ÉTS; HEC Montréal; le Collège John Abbott; l’Université McGill; l’UQAM; l’Université de Moncton; l’Université de Montréal et l’Université d’Ottawa.

En tout, 55 personnes ont participé à cette séance sur l’emploi qui a duré toute une journée. Les participants comprenaient notamment : des étudiants; des nouveaux diplômés; des employeurs; des conseillers académiques et d’orientation professionnelle; ainsi que des représentants d’organismes non-gouvernementaux.

Dans le cadre du forum sur les stratégies de recherche d’emploi tenu à Montréal, NEADS offrait deux ateliers avec panélistes et une exposition. De plus, pendant l’heure du dîner, les participants ont pu profiter de séances individuelles avec des conseillers en planification de carrière et des professionnels en ressources humaines. Parmi les exposants se trouvaient : l’Association des paraplégiques du Québec - Mode d'emploi; L'Association québécoise des étudiants ayant des incapacités au postsecondaire (AQEIPS), RBC Groupe Financier, ROSEPH - Le Regroupement des organismes spécialisés pour l’emploi des personnes handicapées, Sphère-Québec et TD Canada Trust.

Mot de bienvenue et survol du forum

Video
Regarder le vidéo de le Mot de bienvenue

Le video contiens l'anglais et français

Natalie Fougère, Association nationale des étudiant(e)s handicapé(e)s au niveau postsecondaire (NEADS)

Natalie Fougère souhaite la bienvenue dans la belle ville de Montréal aux participants du 16ème forum sur les stratégies de recherche d’emploi offert par NEADS. Mme Fougère invite les participants à profiter des services d’interprétation offerts, en interprétation simultanée et en langage gestuel. Elle les invite aussi à se servir à la table des rafraîchissements afin d’avoir beaucoup d’énergie pendant la journée.

Mme Fougère présente ensuite M. Philippe Comeau de l’Association québécoise des étudiants ayant des incapacités au postsecondaire (AQEIPS). Cette association offre des services aux étudiants d’institutions postsecondaires partout au Québec et octroie chaque année des bourses de 500 $ à neuf récipiendaires. M. Comeau annonce que l’AQEIPS va bientôt tenir son assemblée générale et il invite les participants à venir le rencontrer pour obtenir plus de renseignements.

Mme Fougère remercie l’AQEIPS pour toute l’aide apportée à la promotion de l’événement. Elle mentionne que cet atelier fait partie d’une série de forums qui seront offerts partout au pays jusqu’en mars 2011. Elle souligne que cette initiative est possible grâce à la générosité de BMO Marchés des capitaux et à leur Programme Action-Éducation. Le forum vise à aider les participants dans leurs démarches de recherche d’emploi afin qu’ils trouvent une carrière intéressante et stimulante.

Mme Fougère encourage les participants à réseauter en expliquant que c’est l’aspect le plus important de la journée et qu’ils peuvent poser des questions aux nombreuses personnes présentes : des employeurs, des fournisseurs de services, des représentants du gouvernement et d’autres étudiants.

Elle explique que pendant l’avant-midi, différentes présentations seront suivies d’une période de questions et que pendant le dîner, les participants auront l’occasion de visiter les exposants et de profiter des séances individuelles afin d’obtenir des conseils personnalisés pour leur CV. Chaque participant pourra rencontrer les conseillers en emploi pendant environ 15 minutes. Mme Fougère encourage aussi les participants à accepter les conseils offerts de façon positive car, même s’ils ne semblent pas tous pertinents à l’heure actuelle, ils pourraient s’avérer fort utiles à l’avenir. Elle encourage aussi les participants à prendre des notes.

D’autres présentations seront offertes pendant l’après-midi et seront suivies d’une pause-santé. Le forum prendra fin avec un mot de clôture. Mme Fougère informe également les participants qu’un rapport d’événement sera affiché sur le site Web de NEADS dans les semaines à venir.

Vision du Programme Action-Éducation

Filip Papich, BMO Marchés des capitaux

Filip Papich déclare que la Banque de Montréal est fière de commanditer cette série d’ateliers. Il souligne que ces forums sur les stratégies de recherche d’emploi permettent de regrouper étudiants, employeurs et agences gouvernementales, ce qui créé un climat d’ouverture qui facilite le passage des études au marché du travail. M. Papich affirme : « NEADS est une ressource formidable pour les employeurs qui recherchent d’excellents employés ». Il dit être frappé par l’éventail d’initiatives développées par NEADS en collaboration avec divers intervenants : organismes, gouvernements, universités, collèges et personnes handicapées.

Le Programme Action-Éducation démontre l’engagement de BMO envers la diversité. Il s’agit d’un programme qui soutient plus de 2000 jeunes talentueux, partout en Amérique du Nord, en leur offrant l’occasion de réaliser pleinement leurs ambitions. Grâce à un important financement de 6,5 million $, le programme améliore l’accès aux études postsecondaires et facilite le passage des études au marché du travail.

La Banque de Montréal s’est engagée à promouvoir un environnement de travail diversifié et inclusif, ainsi qu’à maintenir un climat où les clients se sentent bienvenus, compris et bien représentés. M. Papich explique que BMO fait beaucoup d’efforts pour créer un environnement inclusif pour des raisons d’affaires, et non dans un but philanthropique. Le succès de BMO repose sur le fait que l’entreprise tient compte des besoins de ses clients et y répond. La banque offre des technologies qui s’adaptent et une formation qui permet l’employabilité immédiate. Les succursales de BMO sont des lieux de travail plus accessibles aux employés et aux clients ayant des incapacités, cette facilité d’accès est devenue un avantage concurrentiel qui a triplé le chiffre d’affaires de la banque. Des employés ont formé des groupes d’affinités pour les personnes aveugles, les personnes malentendantes, ainsi que pour les personnes ayant des handicaps physiques ou invisibles. Ces groupes permettent aux employés d’atteindre leur plein potentiel au travail et de célébrer leur diversité dans toutes ses formes.

M. Papich affirme que « BMO est un endroit formidable où travailler ! » Il souligne l’importance de créer un milieu de travail centré sur les gens et dit être ouvert à ce que les employés soient encore plus diversifiés, à tous les niveaux de l’entreprise, comprenant l’embauche, le développement et la promotion.

Mme Jennifer Dillon, Consultante du projet Forum sur des stratégies de recherche d’emploi auprès de NEADS, remercie M. Papich et BMO pour tout l’appui accordé, après la présentation d’une vidéo illustrant l’impact du Programme Action-Éducation de BMO pour les étudiants qui en ont bénéficié.

Plan d’action : Prendre les rênes de votre avenir

Video
Regarder le vidéo de Cindy Mancuso

Le video est seulement disponnible en anglais

Cindy Mancuso, Service de planification de carrière, Université McGill

Cindy Mancuso présente un survol qu’elle qualifie de « séance à guichet unique » en stratégies d’emploi. Elle explique que son intention est de discuter rapidement de nombreux aspects, mais de façon à informer les participants tout en les divertissant. Entre autres, elle parle d’appels de sollicitation à froid, des entrevues à but informatif et de CV. Elle souligne l’importance d’être proactif en toute recherche d’emploi. Mme Mancuso énumère les étapes nécessaires pour bien garder le contrôle de sa recherche d’emploi : s’auto-évaluer, tenter de nouvelles expériences, bien rédiger son CV, réseauter, cibler les organismes et les industries, et bien identifier les obstacles possibles.

« Nous devons comprendre qui nous sommes et comment maximiser notre expérience, notre éducation et nos compétences » explique Mme Mancuso. « Les chercheurs d’emploi doivent bien identifier leurs habiletés, leurs valeurs et leurs intérêts et ils doivent également être experts en ce qui a trait à leurs incapacités. »

Les compétences peuvent se diviser en deux catégories distinctes : spécialisées ou générales. Les compétences spécialisées sont particulières et sont souvent énumérées sur votre CV, comme par exemple des compétences techniques ou en informatique. Alors que les compétences générales sont plutôt celles qui peuvent être transférées d’un emploi à l’autre, comme par exemple être habile à accomplir plusieurs tâches à la fois, à bien fonctionner sous pression et à communiquer. Il est essentiel de vendre vos compétences spécialisées et générales à un employeur éventuel. Mme Mancuso encourage les chercheurs d’emploi à « déballer » leurs compétences en examinant leurs réalisations de près pour bien identifier les habiletés utilisées pour réussir. Elle a souligné l’importance de développer sans cesse de nouvelles compétences et de tenter de nouvelles expériences.

Les chercheurs d’emploi doivent ensuite identifier leurs valeurs de travail, leurs valeurs de vie et aussi leurs intérêts et passions. C’est en reconnaissant ces valeurs et intérêts qu’il est possible de dévoiler le genre de personne qu’est vraiment le chercheur d’emploi, pour ainsi aider à trouver le type de travail qui lui convienne.

Mme Mancuso réitère que les chercheurs d’emploi doivent être experts en ce qui a trait à leurs incapacités. Elle ajoute aussi qu’il est important d’avoir confiance en soi et de bien connaître son incapacité afin d’en discuter avec un employeur éventuel. Les chercheurs d’emploi et les employeurs doivent tous deux savoir quelles ressources dont disponibles pour aider un employé avec une incapacité.

Lorsque les chercheurs d’emploi se sont auto-évalués et ont trouvé la direction à suivre, il leur faut ensuite explorer les possibilités qui s’offrent à eux. Les gens n’ont parfois qu’une idée très limitée des choix de carrières possibles, souvent basée sur ce qu’ils ont observé au sein de leur famille, de leur communauté, ou sur l’information véhiculée par les médias. Mme Mancuso encourage les chercheurs d’emploi à visiter le centre de ressources en orientation de leur école et aussi ceux de l’extérieur, à consulter des conseillers en orientation de carrière, à visiter des foires de carrières, et aussi à se renseigner par l’entremise de sites Web. Elle a encourage fortement les participants à surmonter leurs craintes s’ils se sentent intimidés et à parler aux autres, parce que les gens sont leur meilleure ressource.

Mme Mancuso suggère aux participants de téléphoner aux endroits où ils aimeraient travailler, mais de prendre le temps de préparer une liste et de bien étudier un organisme avant l’appel. Elle suggère aussi de trouver la meilleure personne à qui parler et de rédiger une introduction et des questions avant d’appeler.

Mme Mancuso fourni ensuite quelques conseils-clé pour aider à rédiger un CV et une lettre de présentation qui soient efficaces :

  • Utilisez des verbes actifs, comme « gérer », « créer » and « organiser ». Servez-vous d’un dictionnaire de synonymes et si vous avez besoin d’inspiration, vous pouvez visiter le site Web du centre de planification de carrière de McGill à http://www.mcgill.ca/caps/.
  • Soyez créatifs. Remplacez les titres génériques comme « Expérience de bénévolat » par « Engagement communautaire ». Énumérez vos expériences dans une section que vous pourrez intituler « Expérience de carrière », que ce soit du travail bénévole ou rémunéré. Vous pouvez aussi ajouter une section intitulée « Leadership ».
  • Accordez plus d’importance à l’expérience la plus pertinente pour le poste qui vous intéresse. Si vous débutez votre carrière, énumérez toutes vos expériences de travail.
  • Assurez-vous que votre lettre de présentation soit adaptée à un poste précis et à une entreprise spécifique, et indiquez les raisons pour lesquelles vous voudriez y travailler.
  • Utilisez des exemples dans votre lettre de présentation, afin de démontrer comment vous avez développé vos compétences générales, comme votre leadership, votre facilité de communication ou votre entregent.

À propos des compétences d’entrevue, Mme Mancuso explique « Vous devez bien vous connaître, bien vous comprendre et parler de vous-même avec assurance ». Elle encourage fortement les chercheurs d’emploi à se préparer et à pratiquer pour augmenter leur confiance en eux. « Improviser ne fonctionnera pas », affirme-t-elle. Faites votre recherche sur l’entreprise d’avance, ne digressez pas, et donnez des exemples pour expliciter vos compétences ».

L’entrevue est également une occasion pour les chercheurs d’emploi d’en apprendre davantage à propos de l’organisme. Vous pouvez interroger les employeurs à propos du milieu de travail et de la culture de leur entreprise, évitez cependant de demander des renseignements déjà affichés sur leur site Web. Mme Mancuso indique que si on a déjà répondu aux questions du chercheur d’emploi pendant l’entrevue, il faudrait le mentionner. ‘Souriez et soyez naturel” ajoute-t-elle. « Il est important d’établir un contact humain ».

Elle souligne également l’importance du réseautage et explique que ce terme existe depuis 40 ans et signifie « aider quelqu’un d’une façon amicale ». Réseauter ne devrait pas être stressant. Cette activité devrait profiter mutuellement car chaque personne peut aider l’autre.

« En fait, il faut surtout être ouvert à rencontrer de nouvelles personnes, dans n’importe quelle situation. Il faut s’intéresser aux gens et bien se connaître pour pouvoir communiquer qui nous sommes et ce que nous faisons », a-t-elle expliqué. Le réseautage peut se faire dans des situations quotidiennes avec les personnes qui font partie de notre entourage immédiat, ces relations sont dites « chaudes ». Mais le réseautage peut aussi avoir lieu lors de conversations anodines avec des inconnus, qui sont des « relations froides » En parlant avec plusieurs personnes, un chercheur d’emploi peut obtenir des renseignements utiles et découvrir de nouvelles occasions. Mme Mancuso déclare qu’en fait, entre 75% et 95% des emplois ne sont jamais annoncés. Un sondage américain a d’ailleurs démontré que 24% des emplois sont obtenus grâce à des appels de sollicitation à froid, que 48% sont obtenus par références et qu’en réalité, seulement 5% des emplois sont annoncés.

Mme Mancuso compare même l’entrevue à but informatif au fameux tirage de billets dorés offert par le personnage de Willy Wonka dans le film « Willy Wonka et l’usine de chocolat ». En réalité, le fait de communiquer avec une personne dont l’emploi intéresse le chercheur démontre de l’initiative et peut en même temps procurer des renseignements qui ne sont disponibles qu’à l’interne. Vous pouvez ainsi interroger les gens à propos de leur éducation formelle, de leur parcours de carrière, de la routine quotidienne de l’emploi, et même leur demander quelques conseils pour étoffer votre CV.

« Connaître les obstacles possibles aide à mieux saisir la réalité d’une situation, alors que les ignorer peut donner des résultats très décourageants », mentionne Mme Mancuso. Tout le monde rencontre des obstacles, comme par exemple les étudiants qui n’ont pas suffisamment d’expérience et les anglophones qui ont un défi à relever s’ils veulent travailler au Québec. Les chercheurs d’emploi doivent bien identifier leur but et élaborer un plan d’action pour surmonter les obstacles. Une incapacité peut aussi être un obstacle, pas nécessairement à cause de l’incapacité en soi, mais à cause du manque de renseignements et des présuppositions des gens au sujet de cette incapacité. Mme Mancuso affirme que la meilleure façon de surmonter ce type d’obstacle est que l’employé parle avec assurance de ses compétences et des aménagements nécessaires.

« Les employeurs cherchent des gens comme vous » déclare-t-elle. « Ils veulent tout ce que vous avez à offrir : éducation solide, fortes compétences transférables, excellente connaissance de soi et confiance en soi.

Discussion

Un participant demande à Mme Mancuso de donner plus de détails à propos des appels de sollicitation à froid.

Mme Mancuso explique qu’en fait, la sollicitation à froid se décrit comme suit : un appel placé à une personne inconnue qui travaille pour une entreprise qui intéresse le chercheur d’emploi. Elle recommande aux chercheurs d’emploi de cibler une personne dans le groupe de travail qui les intéresse plutôt que de téléphoner aux ressources humaines. Elle suggère aussi de recueillir des renseignements à propos des pratiques d’embauche et souligne l’importance d’effectuer des recherches avant d’appeler. Cependant, Mme Mancuso indique qu’elle préfère les entrevues à but informatif aux appels de sollicitation à froid car ainsi, le chercheur demande plutôt à se renseigner au lieu de demander un emploi. Elle encourage les participants développer un réseau et à entretenir les liens établis de façon active en faisant des suivis.

Un autre participant demande si un CV équivaut à un résumé. Mme Mancuso répond qu’au Québec, ces deux termes sont interchangeables. Elle recommande d’ailleurs qu’un CV ne dépasse pas deux pages en tout, mais une seule page s’il est envoyé aux États-Unis.

Un participant demande ensuite si une stratégie peut être proposée pour savoir comment réagir lorsqu’un appel de sollicitation à froid se conclut par la réponse « Envoyez-nous votre CV et nous vous rappellerons. »

Mme Mancuso répond qu’à son avis, « la porte est pratiquement fermée dans une telle situation». Elle recommande de bien se préparer d’avance avec un texte d’introduction et des questions qui sauront intéresser l’interlocuteur. Elle suggère de mentionner son propre intérêt envers l’entreprise, en tant que nouveau diplômé, et de demander des renseignements à propos du travail et de l’entreprise en général.

Un autre participant demande quel est le moment opportun pour divulguer un handicap à un employeur éventuel. Mme Mancuso répond que le meilleur moment dépend de chaque personne et varie si on est plus ou moins à l’aise avec son incapacité, selon l’emploi en question, et dépend aussi de l’incapacité en soi, qu’elle soit visible ou non.

Mme Dillon dit être d’accord et qu’en effet, chaque situation varie. Elle recommande de déterminer s’il est avantageux de divulguer ce renseignement avant ou après l’entrevue. Elle suggère aux chercheurs d’emploi de mentionner le fait qu’ils nécessitent des aménagements particuliers, mais à la fin de l’entrevue.

Un autre participant approuve le conseil de Mme Dillon à propos du choix du moment opportun pour divulguer son incapacité et qu’il est bien de le mentionner en même temps que les aménagements nécessaires. Il souligne cependant que cela dépend du type d’entrevue, et il explique aussi que parfois, un chercheur d’emploi peut nécessiter plus de temps pour passer un test écrit et pourrait même devoir demander de le passer dans un format différent.

Un participant demande si le fait de divulguer son incapacité avant une entrevue peut avoir un impact négatif. Mme Mancuso répond qu’il est impossible de le prédire, que cela ne devrait pas avoir d’effet négatif, mais qu’on ne sait jamais.

Mme Dillon réplique qu’elle-même a vécu certaines expériences positives et d’autres négatives, que cela dépend de l’employeur, mais aussi de l’assurance dont fait preuve le chercheur en présentant son incapacité. Lorsqu’un chercheur est appelé à passer une entrevue, il peut alors demander si un test écrit devra être passé, ou encore si les bureaux sont accessibles en fauteuil roulant. Elle affirme que la plupart des employeurs réagissent de façon positive et que de toute manière si ce n’était pas le cas, le chercheur ne voudrait pas travailler pour eux.

Un participant souligne le fait qu’une entreprise ne peut faire preuve de discrimination à cause d’une incapacité. Il explique que si une personne handicapée possède des compétences égales à celles d’autres candidats mais est rejetée à cause d’un handicap, elle peut poursuivre l’employeur en justice.

Un autre participant exprime son enthousiasme à pouvoir participer au forum. Il explique qu’il cherche un emploi depuis sept ans de façon active et encourage les personnes handicapées à faire du bénévolat. Il dit qu’il est facile de voir si une entreprise est ouverte ou non aux personnes avec une incapacité, et que les employeurs devraient comprendre qu’une personne en fauteuil roulant a tout de même un cerveau, et que c’est tout ce qui importe.

Un participant dit ensuite que les étudiants qui commencent sur le marché du travail devraient être au courant des ressources disponibles pour les aider à s’intégrer au milieu de travail. Il explique que les employeurs vont leur demander ce qu’ils doivent savoir et qu’il est important de pouvoir répondre à cette question. Selon lui, les chercheurs d’emploi doivent à la rigueur pouvoir diriger un employeur éventuel vers une personne-ressource qui puisse répondre à leurs questions. Il recommande fortement aux étudiants d’obtenir ces renseignements avant même de se présenter pour une entrevue.

Mme Mancuso mentionne que peu d’étudiants handicapés utilisent les services du centre de planification de carrière de McGill.

Un autre participant explique ses propres règles de divulgation en disant que lors d’entrevues téléphoniques, il ne mentionne pas son incapacité, mais que si les choses se déroulent bien, il veut alors l’expliquer le plus rapidement possible.

Un homme participant au forum dit que de nombreux diplômés ayant une incapacité ne veulent pas s’identifier comme handicapés et préfèrent entrer sur le marché de travail comme tout le monde. Selon lui, cette décision est une question de fierté. Il encourage fortement les étudiants diplômés à bien connaître leurs limites et les obstacles qui se présentent à eux, et à explorer les ressources qui leurs sont offertes. Il mentionne que souvent, ces services ont établi de bonnes relations et une crédibilité solide auprès des employeurs.

Un participant qui travaille en santé mentale demande si Mme Mancuso a des conseils pour des étudiants avec des problèmes de santé mentale qui cherchent un emploi. Mme Mancuso répond qu’une incapacité invisible peut parfois être plus difficile. Elle suggère que les étudiants évaluent l’impact que pourrait avoir leur incapacité sur le type d’emploi demandé.

Un autre participant demande s’il est essentiel qu’un CV n’ait que deux pages. Elle répond que selon la règle, il devrait avoir deux pages, mais qu’elle ne croyait pas qu’un employeur mette de côté un CV de trois pages. Par contre, elle encourage les gens à faire preuve de créativité dans la façon dont ils présentent les renseignements et d’essayer de résumer leurs compétences en deux pages.

Un participant pose la question à savoir si un CV chronologique est préférable à un CV fonctionnel. Mme Mancuso recommande un CV chronologique, car selon elle, le CV de type fonctionnel cache des périodes d’inactivité et est souvent utilisé par les gens qui n’ont pas travaillé pendant de longues périodes de temps ou qui ont des étapes non expliquées.

Une autre participante indique être d’accord avec le fait que de nombreuses entreprises semblent préférer un CV chronologique, et que selon elle, certains employeurs ne regardent pas même pas un CV s’il est fonctionnel.

Témoignages – S’intégrer sur le marché du travail

Geneviève Vanier, Ingénieure junior, Entreprise BAA
Annie Bourbonnière, Secrétaire, ROSEPH

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Geneviève Vanier se présente en tant qu’ingénieure junior en mécanique. Elle a étudié à l’École Polytechnique de Montréal et travaille actuellement à temps partiel à l’École de technologie supérieure en génie de l’environnement. Mme Vanier a une dextérité réduite à l’extrémité de ses membres à cause d’une maladie neuromusculaire qui s’attaque au système nerveux. Elle écrit plus lentement, a de la difficulté à manipuler les objets dans un laboratoire et parce qu’elle se déplace en fauteuil roulant, il est difficile pour elle de trouver un logement accessible près de l’école.

Elle raconte que son premier emploi fut comme conseillère dans un camp d’été pour enfants. Au Camp Papillon, elle organisait des activités sportives comme par exemple le rugby en fauteuil roulant. Ensuite, grâce à un concours offrant une bourse de la Banque Nationale, elle a pu trouver un emploi d’été au sein d’une entreprise ouverte à employer des gens avec des incapacités. Son tout premier stage a eu lieu chez Pratt & Whitney à Longueuil, entreprise qui embauchait des étudiants en génie mécanique et qui était déjà accessible aux fauteuils roulants. Elle affirme que ce stage lui a permis d’acquérir de l’expérience en aéronautique, ce qui l’a ensuite aidée à décrocher un poste chez Rolls-Royce Energy Systems. Après avoir fini son baccalauréat, elle a travaillé comme stagiaire d’été chez BAA, une firme de consultation en ingénierie où elle a ensuite été engagée comme employée à la fin de l’été.

Mme Vanier a utilisé différentes stratégies d’emploi durant sa carrière. Elle a obtenu son premier emploi à l’âge de 18 ans, parce que plusieurs des emplois disponibles pendant qu’elle était au secondaire étaient trop exigeants physiquement. Elle a utilisé les services de Carrefour jeunesse emploi, qui offre des programmes pour les personnes qui ont des incapacités. Les journées de carrières et les foires ont été les plus utiles pour elle, celles offertes par l’université et aussi par les entreprises, surtout parce que ces activités ciblaient son champ de compétences. À part celui de l’université, les autres centres n’avaient que peu d’information à propos des postes en ingénierie et ne savaient pas non plus comment ces emplois pourraient être adaptés pour une personne handicapée.

Mme Vanier croit qu’il faut saisir toutes les occasions de travailler, même avant les études et les stages. Elle mentionne que même les emplois qui n’étaient pas nécessairement reliés à son champ d’intérêt lui ont tout de même fourni de l’expérience, ce qu’elle a pu ensuite mentionner sur son CV. Elle suggère aux participants de se tourner vers les associations qui se concentrent sur leur type de déficience en particulier, car leur expertise les aidera dans leurs démarches de recherche d’emploi.

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Annie Bourbonnière travaille pour un centre d’emploi pour personnes avec déficiences depuis décembre 2008. Le centre est un organisme-cadre qui opère en collaboration avec le plus important syndicat du Québec, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Mme Bourbonnière a obtenu son diplôme d’études secondaires du pensionnat Sir Wilfrid Laurier. Le fait d’être bilingue a été un avantage important pour elle. Elle a commencé sa recherche d’emploi en visitant différents sites Web comme www.jobboom.com et www.workopolis.com, mais elle a ensuite téléphoné à un conseiller en planification de carrière à Emploi Québec pour obtenir de l’aide. Les consultants d’Emploi Québec l’ont beaucoup aidée. Ils ont suggéré d’autres sites et lui ont offert des bourses d’aménagement en milieu de travail, comme par exemple pour aider à adapter un poste de travail.

Mme Bourbonnière a été invitée à de nombreuses entrevues, mais a souvent écouté de longs silences au bout du fil lorsqu’elle demandait si le lieu de travail était accessible en fauteuil roulant. Par contre, elle continue de croire qu’il est important de divulguer son handicap sans délai. Elle veut éviter un scénario où elle serait débarquée à la porte de l’employeur par son service de transport, pour se rendre compte qu’elle ne peut pas entrer dans l’immeuble. C’est une situation qui serait gênante pour elle et pour l’employeur. Elle a mentionné que parfois, certains organismes semblent intéressés à adapter leur lieu de travail, mais qu’ils perdent leur enthousiasme lorsqu’ils apprennent le coût d’un aménagement.

Elle travaille actuellement comme secrétaire à temps plein. Dans le passé, elle a travaillé pour différentes entreprises grâce à des programmes de subventions, mais ces emplois n’étaient jamais permanents. Maintenant qu’elle a fini sa formation en travail de bureau et détient un diplôme, elle espère trouver un emploi permanent. Son contrat de travail actuel est d’une durée de 3 ans.

Lors d’entrevues, Mme Bourbonnière donne des renseignements à propos de son handicap avec assurance, mais sans partager trop de détails. Elle mentionne que ses membres inférieurs sont paralysés, mais sans expliquer que la cause est le spina-bifida, car elle ne croit pas qu’il soit pertinent de donner des détails.

Discussion

Un participant demande à Mme Vanier si des aménagements ont été mis en place pour elle pendant ses études en ingénierie, soit au laboratoire ou ailleurs dans l’université.

Mme Vanier répond que, parce qu’elle manque de dextérité dans les bras, elle écrit très lentement. Elle avait donc engagé des gens pour prendre des notes pour elle, grâce à une aide financière reçue du Ministère de l’Éducation. Malheureusement, cet arrangement s’est avéré difficile parce qu’elle devait attendre avant de recevoir l’argent, alors elle a plutôt commencé à photocopier les notes de ses copains, ce qui a bien fonctionné et a été beaucoup plus facile pour elle.

On lui a aussi accordé plus de temps pour écrire lors d’examens, selon des règles déjà établies qui permettent un tiers du temps supplémentaire pour quiconque aurait un problème de dextérité. Par contre, le temps alloué n’était pas suffisant pour Mme Vanier, surtout vers la fin de ses études, elle a donc dû obtenir un billet de son médecin afin qu’on lui accorde le double du temps alloué.

Elle a également pris des arrangements avec ses professeurs pour former une équipe de laboratoire avec trois personnes, alors que la norme est deux, parce qu’elle avait de la difficulté à réaliser certaines des expériences pratiques. Il était aussi difficile pour elle de s’asseoir à cause des tabourets du laboratoire qui étaient trop hauts. Puisqu’elle ne pouvait pas réaliser les expériences pratiques par elle-même, elle ne pouvait pas vraiment en profiter, alors elle s’est plutôt concentrée sur l’aspect théorique et a demandé de l’aide à ses collègues. Elle a dit qu’à cause de ces limites, elle n’a pas pu profiter de ses études autant que les autres étudiants.

Mme Vanier croit maintenant qu’elle aurait dû insister davantage pour obtenir un aménagement pour fauteuil roulant, ne serait-ce que pour le bénéfice des étudiants qui viendront après elle… Cependant, elle explique que comme elle n’avait que 19 ans, la situation était déjà bien assez difficile pour elle sans avoir en plus à mener un combat avec les autorités scolaires.

Au travail, Mme Vanier n’a pas eu besoin de nombreux ajustements. Pratt & Whitney est une entreprise qui était déjà accessible aux fauteuils roulants et ils étaient d’ailleurs déjà en train d’installer des boutons d’appel aux portes extérieures lorsqu’elle est arrivée. Elle a expliqué que pendant son entrevue téléphonique, elle a sincèrement oublié de mentionner qu’elle était en fauteuil roulant. Par contre, elle affirme qu’elle avait bien indiqué qu’elle aimait les sports en fauteuil roulant dans la section des activités de son CV. Elle raconte que quand elle a reçu l’offre d’emploi de Pratt & Whitney, les gens qui lui ont téléphoné lui ont décrit les aménagements qu’ils prévoyaient et qu’ils étaient heureux d’avoir une raison de plus de le faire.

Le passage des études au travail

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Le video est seulement disponnible en anglais

Daria Kowalyk, BMO

Daria Kowalyk partage ses trucs de planification de carrière.

Gérer son passage des études au travail nécessite beaucoup de ressort psychologique. Cela exige de gérer des changements, d’étudier des possibilités de carrière, de cultiver ses propres ressources internes, d’apprendre constamment, de développer et d’entretenir des relations en faisant du réseautage, de comprendre sa valeur propre, d’entretenir son bien-être personnel, et aussi de se constituer un réseau de soutien.

Mme Kowalyk présente quatre étapes pour élaborer un plan de carrière. La première étape consiste à faire une auto-évaluation, complétée à l’aide de commentaires d’amis, de collègues et de connaissances. La seconde étape consiste à définir ses objectifs de carrière. Mme Kowalyk décrit cette étape comme « une occasion d’écouter, de réfléchir et de prendre un temps d’arrêt avant d’agir. » La troisième étape consiste en l’élaboration d’un plan d’action : c’est le processus lors duquel on résume ses forces et ses idées. La dernière étape est pour finaliser le plan et passer à l’action.

Mme Kowalyk définit l’auto-évaluation comme étant « le processus qui permet de recueillir des renseignements à propos de soi-même afin de prendre une décision de carrière éclairée ». Chaque personne doit évaluer ses propres valeurs, ses intérêts, sa personnalité et ses compétences.

Cette étape devrait être un temps de réflexion pour les chercheurs d’emploi, pour se questionner par exemple, à savoir « Est-ce que je songe à fonder une famille » ? La réponse va pousser le chercheur à se poser d’autres questions, comme par exemple : « Quelle occasion est-ce que cela représente » ? Ou encore « Quelles contraintes est-ce que cela va imposer à mes objectifs de carrière, à court et à long terme »?

L’auto-évaluation exige que les chercheurs s’interrogent eux-mêmes, mais aussi qu’ils demandent à d’autres personnes ce qu’ils pensent d’eux. Mme Kowalyk les encourage à prendre le temps de « bien considérer cette rétroaction et d’être honnête avec soi-même en considérant ses propres forces et faiblesses ».

Elle montre ensuite sur diapositive un formulaire utilisé par les employés de BMO pour explorer leurs plans de carrière. Dans la case du haut à gauche sont indiqués les buts personnels et professionnels, ceux qui répondent aux questions : « Qu’est-ce qui me motive et me pousse à réussir ? Quel genre de travail me plaît le plus ? Qu’est-ce qui m’intéresse ? Quel type de travail me passionne le plus ? »

La deuxième série de questions examine plutôt les valeurs personnelles, comme par exemple : « Qu’est qui est important pour moi ? Quels sont mes besoins, mes priorités ? À quelle étape de ma vie suis-je rendu(e) ? Quelles sont mes forces et mes compétences ? Que disent mes mentors personnels et professionnels à propos de mes plus grandes forces ? »

La case suivante du formulaire se concentre sur des aspects qui ont besoin d’être développés davantage. « Comment puis-je m’améliorer ? Quelles sont mes plus grandes occasions d’amélioration selon mes mentors » ?

Mme Kowalyk explique que le fait de répondre à ces questions donne beaucoup d’information sur soi aux chercheurs d’emploi. Une fois que ses renseignements sont recueillis, les chercheurs peuvent commencer à se concentrer sur leur propre marque professionnelle.

Mme Kowalyk décrit ensuite le concept de la marque et explique que c’est en fait comme une publicité populaire qui évoque aussitôt certains mots, ou comme lorsqu’on pense à une personne qui est importante dans notre vie et qu’une une idée ou certains adjectifs nous viennent tout de suite à l’esprit. Elle demande alors aux participants de prendre 10 secondes pour se demander quelle perception ont les gens d’eux. « Que pensez-vous que les autres disent à propos de vous », demande-t-elle. « La réponse est votre marque professionnelle et cela comprend l’ensemble de ces différentes perceptions qu’ont les autres de vous, non seulement de vos compétences mais aussi ce qu’ils ressentent à propos de vous. »

Elle explique ensuite : « Votre marque professionnelle comprend tout, votre langage non verbal, les mots que vous choisissez et même votre ton de voix. L’ensemble de ces éléments peut dégager une impression de compétence, révéler vos aptitudes, donner envie de vous faire confiance, illustrer comment vous travaillez avec les autres, démontrer vos valeurs, et en bout de ligne, donner une impression générale du genre de travail dont vous êtes capable ».

Pour définir sa propre marque professionnelle, un chercheur doit se poser les questions suivantes : « Comment est-ce que je me présente aux autres ? Est-ce que je parle avec assurance de mes idées et de mon travail ? Est-ce que je parle d’une voix trop douce ? Est-ce que j’adopte une attitude défensive si on me contredit ? Suis-je agréable ? Comment suis-je perçu des autres gens ? Recherchent-ils ma compagnie ? Est-ce qu’ils me demandent conseil ? Est-ce que je réussi à établir de bonnes relations et à créer des liens avec les autres ? Dans les meilleures rencontres que j’ai eues, comment ai-je approché les autres ? »

Les chercheurs d’emploi doivent utiliser les réponses à toutes ces questions pour améliorer la façon dont ils interagissent avec les gens. Mme Kowalyk les encourage à considérer les commentaires reçus de leurs proches comme leur meilleure occasion d’amélioration.

L’étape suivante, qui consiste à définir ses propres objectifs de carrière, exige une réflexion de la part des chercheurs d’emploi. Ils doivent bien saisir ce qu’ils souhaitent réaliser dans les cinq années à venir. Mme Kowalyk souligne que c’est le moment idéal pour demander conseil à des mentors.

« Il faut beaucoup de courage pour accepter les rétroactions, rencontrer les gens et demander de l’aide. N’hésitez pas à approcher une personne qui puisse devenir votre mentor. Ces personnes peuvent vous encourager à sortir de votre zone de confort ». Mais cependant, elle met en garde les chercheurs d’emploi en leur expliquant que c’est un processus à long terme qui ne peut pas se réaliser instantanément. « Cela exige beaucoup de persévérance », dit-elle.

Un chercheur d’emploi peut découvrir ses objectifs de carrière en se posant les trois questions suivantes : Est-ce que je tiens à travailler pour une entreprise précise ? Est-ce que je me concentre sur un poste ou un rôle en particulier, ou plutôt sur une communauté ou un genre d’emploi ? Quelle importance est-ce que j’accorde à la culture de l’entreprise ?

L’étape du plan d’action implique que l’on doit établir son plan et s’y engager. Il faut inclure le réseautage, les entrevues à but informatif, l’observation/jumelage en milieu de travail et le bénévolat. C’est à cette étape-ci que les chercheurs d’emplois doivent décider quelle expérience de travail offre la meilleure occasion de développer un réseau et d’acquérir des compétences. C’est également le bon moment pour trouver du soutien, que ce soit sous forme d’outils, de ressources ou de rétroaction. Tous ces éléments aident les chercheurs à atteindre leurs objectifs.

Tout le travail accompli pendant les premières étapes - définir sa marque professionnelle, identifier ses forces et ses occasions développement, et préciser ses objectifs de carrière - tout cela contribue à l’étape finale et résulte en un plan d’action bien défini.

Mme Kowalyk présente un sommaire du rôle que doivent jouer les chercheurs d’emploi lors de ce processus final :

  • Se connaître soi-même.
  • Identifier ses objectifs et ses compétences.
  • Se concentrer sur ce qui fait de soi quelqu’un d’unique.
  • Comprendre le marché du travail actuel.
  • Réseauter et entretenir des relations de mentorat.
  • Connaître les problèmes, les défis et les objectifs de l’entreprise pour laquelle vous voulez travailler.
  • Établir et s’engager à suivre un plan d’action qui soit axé sur des objectifs de carrière précis et réalistes.

Malade ou passionnée

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Le video est seulement disponnible en anglais

Carolina Pineda, Étudiante au Doctorat, Université McGill

Carolina Pineda a averti les participants dès le début de sa présentation qu’elle pourrait devenir émue.

Étant à la fois malade et passionnée, Mme Pineda propose de décrire comment elle gère ses études, ses emplois et sa condition physique.

Mme Pineda a le lupus érythémateux systémique (LES), une maladie auto-immune qui créé une inflammation des organes internes. Elle doit parfois être hospitalisée pendant certaines poussées actives. Vivre avec cette condition présente deux défis : d’une part, elle doit faire face à sa condition et d’autre part, elle doit en plus gérer les effets secondaires provoqués par les médicaments pris pour contrôler sa condition.

La fatigue qui en résulte, et la possibilité de fatigue, fait en sorte qu’elle regrette tout de suite tous les engagements qu’elle prend. Inévitablement, elle se demande sans cesse « Et si je suis trop fatiguée ou trop malade pour me présenter ? » Par le passé, elle acceptait tout de même de s’engager. Elle explique : « Je voulais laisser les gens croire que ce n’était pas si sérieux de vivre avec cette condition ». Mais depuis, elle a appris que cette condition a inévitablement un effet important sur elle. Maintenant, elle adopte plutôt une approche selon laquelle elle considère des scénarios possibles qui soient réalistes et non catastrophiques.

Mme Pineda travaille actuellement pour terminer un doctorat. Elle accepte le fait qu’elle doive faire face à ses défis, par contre elle ne veut pas accepter les limites imposées par sa condition. Par exemple, elle a dû être hospitalisée pendant deux jours la semaine précédente à cause d’une poussée active de sa maladie mais elle dit qu’elle n’a pas accepté cela facilement. Par contre, elle affirme être maintenant à une étape qui lui permet de trouver des arrangements qui l’aident à gérer des scénarios possibles. Elle partage quelques-unes des choses qui l’ont aidé :

En tant qu’étudiante de deuxième cycle, elle peut contrôler son horaire quotidien et travailler chez elle, ce qui lui permet de faire la sieste lorsqu’elle a mal.

Un autre avantage d’être étudiante au deuxième cycle est la relation étroite qu’elle a développée avec ses professeurs et ses collègues. Puisqu’elle est ouverte à parler de sa condition avec eux, ils comprennent les défis auxquels elle fait face. Par exemple, Mme Pineda a partagé l’information avec ses professeurs lorsqu’une biopsie a dépisté de l’inflammation devant être traitée avec le médicament prednisone. Elle savait que le traitement aurait un effet important sur elle car ce médicament n’est pas une partie de plaisir. Il s’agit d’un stéroïde qui provoque une anxiété extrême et de la rétention d’eau au visage et au corps. « J’ai eu le soutien dont j’avais besoin parce que j’en ai parlé avec mes professeurs », affirme Mme Pineda.

Et son approche est la même avec ses collègues. Elle se confie aux autres étudiants du département d’anthropologie où elle travaille et étudie. Ses collègues l’aide en retournant ses livres à la bibliothèque ou en partageant leurs notes de cours avec elle.

Mme Pineda avoue qu’elle se sent parfois mal à l’aise de parler de sa condition chronique avec ses collègues et ses professeurs. Cependant, elle croît qu’il est important qu’elle continue de le faire. Elle raconte aux participants que son amie Fran lui dit qu’en brisant le mur du silence, il est possible qu’elle aide un autre malade chronique ».

Et elle déclare qu’elle ne considère plus ses symptômes de fatigue chronique comme des preuves de faiblesse ou de vulnérabilité. « Je les considère plutôt comme des gestes politiques radicaux » dit-elle.

Mme Pineda parle ensuite de réalités financières et explique qu’elle doit défrayer le coût de ses études et de ses médicaments. Elle dit qu’il existe certaines bourses, mais qu’elles sont très compétitives et qu’elle n’en a pas encore trouvée qui couvre toutes ses dépenses.

Mme Pineda a donc trois emplois, et chacun d’eux cadre avec ses objectifs personnels et professionnels. Elle est adjointe à l’enseignement au département d’anthropologie de l’Université McGill, elle travaille pour l’AQEIPS, et en plus, elle est également mentor pour le bureau des étudiants handicapés de McGill. Comme le sujet de sa thèse de doctorat est l’expérience des gens vivant avec une maladie chronique ou un handicap, chacun de ses emplois contribue directement à son travail de recherche.

Mme Pineda a un horaire chargé car elle cumule 25 heures de travail par semaine en plus de ses études. La santé est sa priorité. Lorsqu’elle ressent plus de douleur ou de fatigue que d’habitude, elle prend des arrangements en changeant ses heures de travail ou en substituant les téléconférences aux réunions en personne.

Bien que sa vie soit vraiment remplie, Mme Pineda affirme qu’elle parvient à la gérer grâce au soutien de son époux, de ses proches et de ses animaux de compagnie. Elle déclare : « Vivre avec une maladie chronique ne veut pas dire que je ne puisse pas tout avoir. Il n’y a pas de mal à essayer. Et d’ailleurs, je pourrais bien y parvenir ».

Témoignage – S’intégrer sur le marché du travail

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Daniel Pilote, Vision-Clip inc.

Daniel Pilote affirme que le programme québécois Mode d’emploi l’aide depuis 27 ans. Les employés du programme l’ont aidé à trouver son premier emploi comme technicien électronique en 1982. Après quatre ans, il était prêt à changer d’emploi et a cherché un autre poste, mais il a rencontré des obstacles. « À l’époque je pouvais marcher un peu, mais avec difficulté », explique-t-il.

Par contre, il avoue qu’il a toujours eu un côté combatif. M. Pilote a trouvé d’autres emplois, mais ils ne duraient typiquement que six mois avant que des problèmes pratiques deviennent évidents. Il pouvait se rendre compte par exemple qu’il n’avait plus accès à certains dossiers quand il en avait besoin.

L’Association des paraplégiques du Québec a soutenu M. Pilote dans ses efforts pendant qu’il continuait à travailler à divers emplois et ce, jusqu’en 1984, lorsqu’on lui a alors offert de participer à une formation en services financiers offerte en collaboration avec BMO. II raconte : « j’ai accepté et en neuf mois je faisais partie du deuxième groupe d’employés à mobilité réduite ». Lorsqu’il a reçu son diplôme, BMO lui a garanti un stage avec possibilité d’emploi. M. Pilote a commencé son stage en 1995 et on lui a ensuite offert un poste à la succursale de BMO aux Galeries d’Anjou.

Malgré le fait que l’endroit était accessible en fauteuil roulant, M. Pilote avait tout de même de la difficulté à obtenir tout ce dont ses clients avaient besoin. La situation était frustrante pour lui et pour les autres employés, si bien qu’après six mois, il a quitté cet emploi. Cependant, il a continué à rencontrer des gens qui avaient entendu parler de sa situation. BMO lui a offert un emploi pour MasterCard et il a travaillé là pendant cinq ans mais, avec seulement 22 heures de travail par semaine, ses revenus étaient insuffisants.

En 1999, M. Pilote a donc fondé Vision-Clip, et ensuite Télénation en 2001. Ces deux entreprises génèrent des profils-vidéos en ligne. Il a expliqué que « comme l’accès à haute vitesse n’était pas courant à l’époque, nous avons attendu cinq ans, jusqu’en 2007, et nous avons ensuite étudié la possibilité de produire des télé-projets en ligne ». M. Pilote cumule actuellement trois types d’activités : la programmation télé, un répertoire de messages publicitaires et un service qui produit un rapport indiquant si les internautes visionnent les publicités au complet. C’est d’ailleurs celui-ci qui est sa plus grande réussite car il s’agit d’un tout nouveau service.

M. Pilote préfère être travailleur autonome, même s’il trouve que c’est un plus gros défi qu’être employé. Les technologies ont joué un rôle important dans sa carrière. « Je remercie le ciel pour la souris parce que je ne peux pas tenir un crayon », s’exclame-t-il et il ajoute aussi que l’internet a été une bénédiction pour lui. M. Pilote a développé un système qui lui a permis une belle croissance, même s’il n’est pas parfait.

Il est reconnaissant de la collaboration positive entretenue avec Mode d’emploi pendant toutes ces années. Le Contrat d’intégration au travail, qui soutient les entrepreneurs ayant une mobilité réduite, l’a également aidé pendant six ans. Et maintenant, il a un employé qui l’aide avec les tâches quotidiennes.

Une troisième entreprise, Profilia, a été fondée comme emploi secondaire par M. Pilote en 2005. Elle offre des services à domicile pour personnes handicapées. M. Pilote conclu qu’en tant qu’entrepreneur, il peut travailler à son propre rythme et affirme qu’il réussit bien dans son travail et qu’il est très fier de ce qu’il a accomplit.

Ressources de NEADS offertes sur le Web aux chercheurs d'emploi

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Natalie Fougère, NEADS

Natalie Fougère explique que NEADS a été fondée en 1986.

L’association représente des personnes ayant divers handicaps et NEADS est membre du Conseil des Canadiens avec déficiences.

L’objectif principal de l’association est de promouvoir l’accès aux études postsecondaires et à l’emploi. Les membres de NEADS sont des étudiants des collèges et universités, de nouveaux diplômés, des gens offrant des services de soutien en campus et des employeurs. L'Association est dirigée par un conseil d'administration multi-déficiences de 12 membres qui représentent les différentes régions du pays.

NEADS offre un grand nombre de services, notamment : la recherche; de l’information à propos d’aide financière et de subventions spéciales; la diffusion d’information en ligne par l’entremise de ses deux sites Web : www.neads.ca et www.nows.ca ; et l’accès à des bourses pour étudiants, telles que celles du Programme Action-Éducation. De plus, NEADS tient une conférence nationale biannuelle, et la prochaine aura lieu à Winnipeg en novembre 2010.

Quelques-unes des initiatives mises en place dès les débuts de NEADS furent, notamment : le Conseil consultatif des employeurs (CCE), créé en 1994; le projet de mentorat Investir dans l’avenir, en 1996; les forums des leaders étudiants, en 2001; et le projet des forums sur les stratégies de recherche d’emploi, en 2005.

En 2003, NEADS a lancé une ressource d’emploi gratuite offerte en ligne, le site Web : www.nows.ca (acronyme de « NEADS Online Work System »). Les chercheurs d’emploi ayant des déficiences peuvent afficher un CV, effectuer des recherches et même faire des demandes d’emploi. À l’heure actuelle, 1,700 étudiants et diplômés sont inscrits, dont 270 viennent du Québec. De plus, on y retrouve 109 employeurs représentant 25 industries et provenant de toutes les provinces et de chaque territoire. Les chercheurs d’emploi peuvent effectuer des recherches pour des postes dans les champs d’activités suivants : gouvernement, bureaux et services administratifs, service à la clientèle, services sociaux, groupes bénévoles et communautaires, arts et spectacles. Quelques-uns des employeurs présentement inscrits sont, notamment : Air Canada; Bell Canada; Postes Canada; Radio-Canada; BMO Canada; et le Groupe Financier de RBC.

Mme Fougère a expliqué aux participants du forum qu’ils peuvent en apprendre davantage en visitant le site Web de NEADS à l’adresse www.neads.ca; ou en téléphonant au (613) 380-8065 ou au 1-877-670-1256; ou encore en envoyant un courriel à frank.smith@neads.ca.

Discussion

Mme Jennifer Dillon fait un retour sur les présentations de la journée.

Un participant demande à M. Pilote s’il avait fait une demande d’aide financière auprès des agences régionales de financement, et si ces demandes avaient été bien accueillies. M. Pilote a répondu qu’il n’a eu aucun problème à demander du financement, mais qu’il lui a été plus difficile de trouver de l’aide pour ses activités quotidiennes. Il a constaté avoir été traité exactement comme tous les autres candidats lors de demandes de financement. Il dit qu’heureusement, on peut obtenir de l’aide financière pour les aménagements en lieu de travail pour personnes avec déficiences et explique que les entrepreneurs sont évalués au cas par cas.

Un autre participant demande à M. Pilote si c’étaient les problèmes vécus au travail qui l’avaient poussé à démarrer sa propre entreprise.

M. Pilote raconte avoir essayé pendant toute une année d’obtenir plus d’heures de travail, lorsqu’il occupait son dernier emploi chez BMO. Il dit que cela a été impossible pour toutes sortes de raisons. Il a aussi essayé de trouver un autre emploi pour complémenter son travail chez BMO, mais il s’est rendu compte qu’il voulait fonder sa propre entreprise. Il raconte « depuis que j’étais jeune, j’ai toujours voulu avoir mon propre bureau. Alors en 1999, j’ai décidé de faire les deux choses à la fois ». M. Pilote a ainsi démarré son entreprise alors qu’il était toujours à l’emploi de BMO.

Mme Dillon demande à Mme Kowalyk de quelle façon la marque professionnelle dont elle a parlé peut aider à faire du réseautage.

Mme Kowalyk répond que la marque professionnelle n’est pas une chose que l’on peut contrôler soi-même, puisque la marque dépend de la perception d’autres personnes. Elle explique qu’en fait « cela représente tout ce que les gens perçoivent de nous ».

« En faisant votre auto-évaluation, vous parlerez avec des gens et cela vous aidera à développer un réseau », précise-t-elle. Elle suggère également aux chercheurs d’emploi de profiter du fait qu’ils parleront avec différentes personnes pendant leur processus d’auto-évaluation, pour demander aux gens de leur conseiller des façons de se constituer un réseau.

Un autre participant demande ensuite à Mme Pineda comment aborder le sujet des congés de maladie avec les employeurs.

Mme Pineda suggère qu’il faut du temps pour identifier quels arrangements seront nécessaires et pour en discuter avec l’employeur. Elle précise qu’il faut constamment s’entendre sur de nouveaux arrangements parce que rien n’est statique. Les situations et les gens changent, donc les arrangements doivent aussi être adaptés. Pour sa part, elle trouve difficile de rester assise à son bureau à l’AQEIPS de 9:00 à 17 :00. Elle compose avec cette difficulté en se trouvant des raisons pour se lever de temps en temps. Par exemple, elle peut passer un bout de temps à nettoyer son bureau. « Cet arrangement s’est fait sur le champ », dit-elle. D’après son expérience personnelle, il est préférable de se trouver des arrangements de façon ponctuelle et au besoin, parce que se référer à des situations qui « pourraient se présenter » peut effrayer les gens.

Mme Dillon mentionne qu’il est souvent difficile pour les étudiants avec une incapacité de trouver du temps pendant les études pour du bénévolat ou pour un travail rémunéré. Elle demande conseil à Mme Pineda à savoir comment gérer un horaire chargé.

Mme Pineda répond qu’elle choisi ses emplois de façon très stratégique. Elle explique que chacun de ses trois emplois est directement relié à son sujet de recherche, c'est-à-dire les conditions auxquelles font face les personnes handicapées. Dans son travail d’adjointe à l’enseignement, elle développe les compétences dont elle a besoin. Elle dit qu’en fait, c’est comme être en fonctionnement multitâche. Ses emplois rémunérés permettent de mettre en pratique des concepts qu’elle étudie dans les livres de théorie. Cependant, elle recommande aux chercheurs de bien soupeser leurs choix. « Quand on aime ce que l’on fait, on n’a pas vraiment l’impression de travailler », dit-elle. Mme Pineda résume en expliquant qu’elle réussi en grande partie parce qu’elle est très organisée, qu’elle choisi des emplois qu’elle veut vraiment et qu’elle sait prendre des arrangements lorsque c’est nécessaire.

Un participant demande ensuite à Mme Kowalyk si elle pense que la marque professionnelle doit être fondée seulement sur le processus d’auto-évaluation, ou s’il faut aussi tenir compte des critères de recherche des employeurs. Il pose aussi une deuxième question à savoir quelle marque recherche BMO.

Mme Kowalyk répond qu’il est plus facile d’être tout simplement soi-même. Dans un scénario idéal, les chercheurs doivent faire preuve d’assurance et donner l’impression de savoir qu’ils pourront trouver ailleurs si l’employeur ne les choisis pas. Un chercheur d’emploi peut intégrer certains aspects recherchés par l’employeur, mais en bout de ligne, la marque professionnelle doit vraiment correspondre à la personne. Elle répond ensuite que BMO est une grande entreprise avec une clientèle très variée, l’entreprise est donc intéressée à avoir une main- d’œuvre qui soit aussi très diversifiée. Mme Kowalyk dit qu’elle a récemment donné une séance de formation au sujet des arrangements nécessaires pour les employés. Donc, chez BMO, le fait de nécessiter des arrangements n’aurait pas d’effet négatif sur une décision d’embauche.

Mot de clôture

Jennifer Dillon, NEADS

Mme Dillon réitère l’importance du réseautage dans la recherche d’emploi. « Il est toujours préférable de trouver de l’aide plutôt que d’essayer de tout faire soi-même », a-t-elle répété. Elle encourage les participants à se préparer pour des questions qui pourraient être posées pendant les entrevues et à bien connaître les possibilités d’emplois. Elle dit aussi qu’il est tout aussi important pour les chercheurs d’emploi de bien connaître leurs aptitudes et compétences pour se présenter de façon professionnelle, que ce soit en réseautage ou lors d’entrevues.

Elle conclu avec un message d’encouragement : « Ne vous découragez pas si vous ne trouvez pas immédiatement un emploi. C’est un processus qui peut être long. Souvenez-vous qu’il y a toujours d’autres stratégies et d’autres approches à explorer ».

Mme Dillon remercie ensuite tous les conseillers professionnels qui ont donné des consultations individuelles pendant l’heure du dîner, les exposants, les bénévoles de NEADS ainsi que tous les membres de l’équipe de NEADS. Elle répète de nouveau aux participants de prendre du temps pour réseauter et souhaite bonne chance à tous et chacun dans leur recherche d’emploi.


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