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Témoignage : expérience professionnelle en tant qu’étudiante

Anne Desrochers, Étudiante, Université Laval

Mme Desrochers se présente en disant qu’elle détient un baccalauréat en service social, qu’elle travaille auprès des enfants sourds et qu’elle œuvre en tant qu’interprète pour les personnes sourdes.

Elle raconte que les médecins ont appris à ses parents qu’elle était sourde, à l’âge de deux ans, et qu’elle ne parlerait jamais. Dès lors, ses parents ont sollicité les services d’un orthophoniste pour « travailler [son] langage ». Elle a également bénéficié de ces services pendant ses études primaires et secondaires et donc, dit-elle, je suis « consciente des services en orthophonie ».

Après un cours en sciences humaines (service social) au cégep, Mme Desrochers a travaillé auprès de personnes handicapées et effectué un stage auprès d’enfants de zéro à cinq ans. Ensuite, elle a entrepris un baccalauréat et obtenu un certificat en éducation l’autorisant à œuvrer dans les écoles afin d’aider les personnes en difficulté.

Au début, Mme Desrochers a cherché en vain un travail pendant six mois. Elle avait du mal à parler au téléphone, mais ne perdait pas espoir. Une amie orthophoniste lui a alors demandé de l’aider. Elle a accepté puis s’est mise à lire abondamment sur le sujet. Finalement embauchée à la commission scolaire, elle est persuadée que les élèves ne pourraient réussir sans ses services. Elle suit des cours de formation et entame sa première année de travail auprès d’enfants sourds.

« En milieu scolaire, affirme-t-elle, le réseautage est très important. » Le bouche-à-oreille ouvre des portes. C’est ainsi qu’un jour, on l’appelle pour travailler auprès d’enfants malentendants. Elle a travaillé aux niveaux primaire et secondaire, mais ne détient pas de diplôme universitaire et décide donc de retourner aux études pour obtenir finalement un diplôme de 2e cycle.

Mme Desrochers se dit heureuse de son choix, car elle désirait travailler en orthophonie depuis qu’elle était toute petite. Elle met en relief l’importance d’avoir un but professionnel. Il faut que le choix convienne au but. « Il n’y a pas de sot métier », ajoute-t-elle. Il faut avoir confiance en soi et adopter une attitude confiante.

À son avis, il importe de parler de son handicap. Il faut être à l’aise, apporter des solutions. Elle affirme n’avoir demandé aucun privilège afin d’être jugée selon ses compétences. « C’est nous qui nous mettons nos propres barrières », soutient-elle avant de déclarer qu’il est désolant de se voir refuser un emploi, mais qu’il faut « compenser ses limites ».

Mme Tee remercie Mme Desrochers d’avoir évoqué son expérience et rappelé l’importance du réseautage.


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